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mercredi, 26 septembre 2012

L’OTAN abandonne les Afghans

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Ferdinando CALDA:

Trop d’infiltrés: l’OTAN abandonne les Afghans

 

L’ISAF a décidé de réduire en nombre les opérations conjointes avec les forces de sécurité afghanes

 

L’OTAN en Afghanistan a décidé de réduire de moitié les opérations conjointes qu’elle menait avec les forces de sécurité locales, pourtant entraînées par le contingent international. Cette décision survient suite à une succession toujours croissante d’incidents dits “green on blue”, l’expression codée signifiant qu’un soldat ou un policier afghan tire sur ses collègues étrangers. Au cours de cette année 2012, ce type d’incident a causé la mort de plus de cinquante militaires occidentaux. Le commandant de l’ISAF vient de l’annoncer, tout en spécifiant bien que la majeure partie des patrouilles communes sont menée à l’échelle du bataillon, voire d’unités plus grandes, tandis que la coopération entre unités plus réduites sera appréciée “au cas par cas et approuvée par les commandants régionaux”. Cette décision arrive juste après que les Etats-Unis, pour endiguer la multiplication des “attaques internes”, ont suspendu le programme d’entraînement des milices faisant fonction de police locale (ALP), tandis que l’OTAN continuait son propre travail avec l’armée (ANA) et la police (ANP) aghanes, tout en lançant simultanément une campagne de “nettoyage” des effectifs à l’intérieur des forces de sécurité afghanes. Une initiative qui, selon les renseignements fournis par le gouvernement de Kaboul, a conduit à l’expulsion ou à l’arrestation d’environ 700 personnes parmi les soldats et les policiers afghans.

 

Une mesure temporaire?

 

Le commandement de l’OTAN a cherché à minimiser l’alarme déclenchée à propos des infiltrés, en précisant que la réduction des opérations conjointes ne constitue qu’une “mesure temporaire”, adoptée surtout pour “répondre au niveau élevé de menace dû à la diffusion du vidéo-clip ‘The Innocence of Muslims’”, le petit film controversé et satirique qui s’en prend au prophète Mohammed et qui a surexcité la rue dans les villes musulmanes du monde entier ces derniers jours. D’après les estimations, seulement un quart des “attaques internes” serait à mettre au compte d’insurgés infiltrés, même si d’autres officiers parlent d’une moitié. Le reste des incidents serait alors imputable à des remontrances personnelles et surtout à un effet ou un autre du “choc des civilisations”. Les incidents de type “green on blue”, par exemple, auraient eu lieu suite à la crémation d’un Coran dans une base militaire américaine ou à la diffusion de vidéos montrant des marines outrageant des cadavres d’Afghans, tués au cours d’un combat.

 

Toutefois, il est vrai aussi que la hâte de l’OTAN et des Etats-Unis à augmenter les effectifs des forces de sécurité afghanes —qui, en théorie, devraient garantir la sécurité après le départ des troupes étrangères en 2014— a eu une influence négative sur la sélection et le recrutement des militaires et policiers qui, souvent, sont corrompus, toxicomanes ou analphabètes; en outre, ces troupes se font aisément infiltrer par les talibans ou d’autres insurgés.

 

Le grave incident de Camp Bastion

 

D’après ce que vient de déclarer Leon Panetta, secrétaire américain à la défense, les attaques contre les forces de l’OTAN perpétrées par des policiers ou des soldats indigènes constituent une tactique “de la dernière chance”, parce que les talibans sont désormais “incapables de reconquérir le terrain perdu”. Malgré cette déclaration optimiste, les insurgés ont réussi à infliger quelques dommages importants aux troupes étrangères qui n’attendent plus qu’une chose: rentrer à la maison. Vers la mi-septembre 2012, une quinzaine de miliciens ont attaqué Camp Bastion, une base militaire de l’ISAF, dans laquelle ils ont pu pénétrer. Cette base se situe dans la province d’Halmand, sous contrôle britannique. Les miliciens afghans étaient armés d’armes automatiques, de lance-missiles RPG et munis de gilets bourrés d’explosifs. Le bilan de l’attaque, selon les sources de l’ISAF, est de six appareils Harrier AV-8B (à décollage vertical) complètement détruits et de deux autres gravement endommagés. Trois stations de ravitaillement ont également été détruites. Six hangars ont été sérieusement endommagés. Il semble donc que les membres du commando ont pu se vêtir d’uniformes américains et aient bénéficié d’une aide intérieure.

 

Echec du “parcours de transition”

 

Cet épisode a contribué, à coup sûr, à précipiter la décision des commandants de l’ISAF de réduire la coopération avec les Afghans, ce qui augmentera le clivage, déjà sourdement existant, entre les militaires de l’OTAN et les troupes indigènes. Cette mesure traduit l’échec du fameux “parcours de transition”, pour lequel on avait déployé une propagande tapageuse, dans les milieux otanesques et américains. Il fallait absolument prouver que, dans l’euphorie et la plus franche des camaraderies, les forces internationales et les troupes afghanes combattaient côte à côte contre le même ennemi taliban ou insurgé. Et que cette situation idyllique allait perdurer jusqu’à ce que l’OTAN et les Américains passent le flambeau. Mais si les instructeurs de l’OTAN ne peuvent plus collaborer étroitement avec les Afghans par crainte de mettre en péril leur propre intégrité, il s’avèrera bien difficile d’atteindre, à terme, l’objectif ambitieux de créer une armée afghane bien structurée et efficace.

 

Ferdinando CALDA

( f.calda@rinascita.eu )

(article paru dans “Rinascita”, Rome, 19 septembre 2012; http://rinascita.eu/ ).

vendredi, 21 septembre 2012

Problématique et prospective géopolitiques de la question pakistanaise

 

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Andrea Jacopo SALA:

Problématique et prospective géopolitiques de la question pakistanaise

 

Ce sont les événements qui ont immédiatement suivi la fin de la seconde guerre mondiale qui constituent le point de départ à analyser pour comprendre les tensions qui ont affecté la zone la plus méridionale du continent asiatique. La fin des empires coloniaux et la volonté d’émancipation des nations émergentes ont entraîné un partage nouveau des territoires, tenant compte des réalités culturelles qui, auparavant, avaient cohabité sous une hégémonie étrangère unique, britannique en l’occurrence. On ne peut nullement se référer au découpage arbitraire que les puissances dominantes et coloniales ont imposé car elles sont une des causes premières des tensions qui ont ensanglanté ces pays, lesquels, aujourd’hui encore, présentent des cicatrices difficilement guérissables. Ces cicatrices, béantes, sont autant de bonnes opportunités pour tous ceux qui veulent s’immiscer dans les querelles intérieures et dans les contentieux diplomatiques qui affectent ces pays du Sud et du Sud-est de l’Asie, comme si les castes dirigeantes de l’Occident avaient la nostalgie du statut colonial d’antan, que ces jeunes nations ont rejeté; ces castes préfèrent encore et toujours contrôler ces pays indirectement, au bénéfice de leurs prorpes intérêts, plutôt que de prendre acte, sereinement, des maturations et des changements qui se sont effectués au fil du temps.

 

Il faut donc esquisser un bref panorama historique des événements les plus marquants qui ont accompagné la désagrégation de l’ancien “Raj” britannique, ainsi que de leurs conséquences directes, puis il faut passer au tamis toutes les problématiques liées au terrorisme, car ce terrorisme est un des moyens les plus utilisés pour intervenir dans et contre les choix politiques posés par les anciennes colonies britanniques, aussi pour s’immiscer dans les potentialités émergentes germant dans ces pays mêmes et pour freiner ou ralentir les nouvelles perspectives géopolitiques qui se révèlent réalisables depuis quelques temps.

 

Après le “Raj” britannique

 

Le “Raj” britannique des Indes (au pluriel!), on le sait, a été subdivisé en deux pays, le Pakistan et l’Inde, en 1947. C’était l’aboutissement de cette longue lutte indienne pour l’indépendance qui s’était radicalisée dans les années 20 et 30 du 20ième siècle, lutte dont les vicissitudes sont bien connues du public occidental grâce à la fascination qu’avait exercée sur bien des esprits la forte personnalité politique et spirituelle que fut Mohandas Karamchand Gandhi. Parallèlement au Parti du Congrès National Indien (PCNI), dont le “Mahatma” (Gandhi) était le membre le plus influent, existait aussi le Parti de la Ligue Musulmane (PLM), dirigé par Mohammed Ali Jinnah, tout aussi âpre dans sa lutte contre le colonialisme britannique. Dans une première phase de la lutte pour l’indépendance indienne, le PLM était allié au PCNI puisqu’ils avaient des objectifs communs. Mais, dès que les Britanniques promirent de résoudre la question indienne en renonçant à toutes prérogatives coloniales dans la région, les rapports entre le leader musulman et Gandhi se sont détériorés: tandis que le “Mahatma”, inspiré par les thèses théosophiques, rêvait d’une seule et unique nation indienne où coexisteraient pacifiquement plusieurs religions, Mohammed Ali Jinnah revendiquait l’instauration d’un Etat exclusivement islamique. La résolution du problème fut confiée à Lord Mountbatten qui a accepté la requête des Musulmans et a, par voie de conséquence, partagé le territoire du “Raj” britannique entre les dominions du Pakistan et de l’Inde.

 

Le plan Mountbatten contenait toutefois beaucoup d’approximations et de concessions arbitraires (et parfois inutiles), si bien qu’on ne pouvait guère le faire appliquer tout en voulant maintenir la paix: la zone d’influence du Pakistan était divisée fort maladroitement en un Pakistan occidental et un Pakistan oriental, séparé l’un de l’autre par un immense territoire sous juridiction indienne; de nombreux territoires, comme le Cachemire, n’avaient été attribués officiellement à aucun des deux nouveaux Etats souverains; malgré la volonté affichée d’attribuer aux uns et aux autres des territoires sur base de critères religieux et culturels, la partition laissait des zones à majorité hindoue au Pakistan et des zones à majorité musulmane au nouveau “dominion” de l’Inde.

 

 

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A cette situation délicate s’ajoutaient les prétentions chinoises sur quelques territoires de l’ancien “Raj” britannique. Le tout a enflammé la région pendant la seconde partie du 20ème siècle, aux dépens des populations. Pas moins de quatre guerres ont sévi et, suite à l’une d’elles, la zone baptisée par Lord Mountbatten “Pakistan oriental” est devenue indépendante, avec l’aide des Indiens, pour devenir l’actuel Bengladesh; la région du Cachemire a été divisée selon les lignes des fronts où s’étaient successivement affrontés Pakistanais, Indiens et Chinois. Il ne faut pas oublier non plus les nombreuses migrations qui ont suivi la partition, où les Hindous quittaient en masse les territoires sous juridiction pakistanaise-musulmane et où les Musulmans quittaient les zone attribuées à la nouvelle Inde indépendante, majoritairement hindoue. Ces transferts de population ont eu des effets fortement déstabilisants pour les équilibres internes des deux nouveaux Etats. Entretemps, alors que l’Inde optait pour la voie de la modernisation sous l’impulsion du gouvernement de Nehru, le Pakistan fut secoué par une série de coups d’Etat militaires, renversant à intervalles réguliers les régimes démocratiques.

 

Terrorisme et guerre au terrorisme

 

Après avoir déployé une politique fièrement hostile aux Etats-Unis sous la houlette de Zulfiqar Ali Bhutto, qui a ouvert le Pakistan aux technologies nucléaires, le pays tombe ensuite sous une nouvelle dictature militaire, dirigée par le Général Muhammad Zia-ul-Haq et fortement inspirée par le fondamentalisme musulman. La période de la dictature de Zia-ul-Haq fut celle d’une collaboration étroite avec les bandes anti-soviétiques actives dans le conflit afghan; ensuite, l’amitié entre Zia-ul-Haq et le chef d’une faction insurrectionnelle afghane, Gulbuddin Hekmatyar —appuyée par un financement d’au moins 600 millions de dollars en provenance des circuits de la CIA et transitant par le Pakistan— favorisait un soutien direct à la puissante guérilla intégriste qui luttait contre les Soviétiques (1).

 

L’existence même d’Al-Qaeda est issue de ce contexte conflictuel entre, d’une part, le gouvernement légal afghan, soutenu par l’Union Soviétique, et, d’autre part, l’insurrection des “moudjahiddins”. D’après l’ancien ministre britannique des affaires étrangères, Robert Cook, Al-Qaeda serait la traduction en arabe de “data-base”. Et ce même Cook affirmait dans un entretien accordé à “The Guardian”: “Pour autant que je le sache, Al-Qaeda était, à l’origine, le nom d’une ‘data-base’ (base de données) du gouvernement américain, contenant les noms des milliers de moudjahiddins enrôlés par la CIA pour combattre les Soviétiques en Afghanistan” (2). Ce que confirme par ailleurs Saad al-Fagih, chef du “Movement for Islamic Reform” en Arabie Saoudite: Ben Laden s’est bel et bien engagé, au départ, pour s’opposer à la présence soviétique en Afghanistan (3). Si cet appui initial des Américains à de telles organisations (qui seraient ensuite partiellement passées dans les rangs du terrorisme anti-occidental) explique les raisons stratégiques qui ont forcé les Etats-Unis à se rapprocher des organisations fondamentalistes islamiques, celles-ci, dès qu’elles ne fournissent plus aucun avantage stratégique et ne servent plus les intérêts géopolitiques immédiats de Washington, deviennent automatiquement “ennemies” et sont donc combattues en tant que telles.

 

Dans cette logique, on peut s’expliquer la ruine actuelle du Pakistan, sombrant dans le chaos sous le regard des Américains. Après la chute du régime de Zia-ul-Haq et pendant toute la durée du régime de Pervez Mucharraf, le gouvernement du Pakistan a été continuellement accusé de soutenir les talibans (4), surtout depuis l’opération, parachevée avec succès, visant l’arrestation du troisième personnage dans la hiérarchie d’Al-Qaeda, Khalid Shaykh Muhammad. Dans un tel contexte (et un tel imbroglio!), le ministre indien des affaires étrangères n’a pas hésité à déclarer “que le Pakistan a échoué dans ses projets d’éradiquer le terrorisme qui puise ses racines sur son prorpe territoire”: c’était immédiatmeent après les attentats de Mumbai (Bombay) (5). Ce bref rapprochement entre l’Inde et les Etats-Unis, prévisible et dirigé contre le Pakistan, ne devrait pourtant pas mener à une éventuelle intervention occidentale dans la zone du Cachemire, vu que tous les Etats impliqués dans cette zone se sont toujours montrés très rétifs à des interventions extérieures, même si de telles interventions pouvaient faire pencher la balance dans le sens de leurs propres intérêts géopolitiques. Il me paraît inutile, ici, d’évoquer la prétendue exécution du terroriste Osama Ben Laden, justement sur le territoire du Pakistan lui-même.

 

Mais pourquoi les relations américano-pakistanaises se sont-elles détériorées à ce point, et de manière assez inattendue?

 

Le tracé des gazoducs

 

La Pakistan est devenu membre observateur de l’OCS (Organisation de Coopération de Shanghai) en 2005, ce qui constitue déjà un motif d’inquiétude pour les pays inféodés à l’OTAN. Cependant, ce qui constitue probablement la cause principale de la mobilisation des énergies et des médias pour discréditer la République Islamique du Pakistan est la proposition des Iraniens, séduisante pour les Pakistanais, de construire un gazoduc qui reliera les deux pays et dont Islamabad a prévu la parachèvement pour 2014. Le projet initial aurait dû également impliquer l’Inde, dans la mesure où un terminal du gazoduc y aurait abouti, mais les pressions américaines ont empêché l’adhésion de l’Inde au projet suggéré par l’Iran.

 

 

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Le projet déplait à l’évidence aux Etats-Unis non seulement parce qu’il renforce les relations entre deux pays islamiques mais aussi et surtout parce que le nouveau choix du Pakistan est diamètralement contraire aux plans prévus pour un autre gazoduc, le gazoduc dit “TAPI”, qui devrait partir du Turkménistan et passer par l’Afghanistan et le Pakistan pour aboutir en Inde, tout en étant étroitement contrôlé par des investisseurs américains.

 

Dans ce jeu, la région du Beloutchistan joue un rôle de premier plan, région habitée majoritairement par une ethnie très apparentée aux Pachtouns. Les Pachtouns sont un peuple originaire de régions aujourd’hui afghanes et se sont rendus tristement célèbres pour leurs violences et pour leurs velléités indépendantistes (tant en Iran qu’au Pakistan), sans oublier leurs trafics d’opium et d’héroïne qui posent quantité de problèmes au gouvernement pakistanais.

 

Les jeux stratégiques demeurent toutefois peu clairs et peu définis jusqu’à présent, si bien qu’il me paraît difficile de se prononcer d’une manière définitive sur les problèmes de la région. Le Pakistan reçoit encore et toujours un soutien financier de la part des Etats-Unis, en provenance directe du Pentagone; officiellement, cet argent sert à lutter contre le terrorisme mais, forcément, on peut très bien imaginer qu’il s’agit surtout de convaincre Islamabad de refuser l’offre iranienne.

 

Andrea Jacopo SALA,

Article paru sur le site italien http://www.eurasia-rivista.org/ en date du 6 août 2012.

 

Notes:

 

(1)   http://it.wikipedia.org/ Entrée sur Gulbuddin Hekmatyar.

(2)   http://www.guardian.co.uk/ , 8 juillet 2005

(3)   http://www.pbs.org/wgbh/pages/frontline/shows/binladen/interviews/al-fagih.html/

(4)   http://www.asiantribune.com/index.php?q=node/3231/

(5)   http://www.repubblica.it/2008/11/sezioni/esteri/india-attentato-3/dimissioni-capo-provincia/dimissioni-capo-provincia.html/

 

vendredi, 14 septembre 2012

Genetic Evidence on the Origins of Indian Caste Populations

Genetic Evidence on the Origins of Indian Caste Populations

 

This 2001 study found that the genetic affinity of Indians to Europeans is proportionate to caste rank, the upper castes being most similar to Europeans whereas lower castes are more like Asians. The researchers believe that the Indo-European speakers entered India from the Northwest, mixing with or displacing proto-Dravidian speakers, and may have established a caste system with themselves primarily in higher castes.
 
Foto: de Bollywood-actrice Aishwarya Rai (bron: www.voxtropolis.com)

samedi, 09 juin 2012

L'Iran et l'Algérie, cibles de Washington et Ryad

L'Iran et l'Algérie, cibles de Washington et Ryad

Manoeuvres presque ouvertes de l'impérialisme américain et wahhabite


Michel Lhomme
Ex: http://mbm.hautetfort.com/

 
Les pays du Golfe avouent ouvertement souhaiter la création d’une alliance géopolitique autonome incluant au départ deux ou trois pays, dont l’Arabie Saoudite et le Bahreïn. Pourquoi cette soudaine précipitation? Les dirigeants du Conseil de coopération des États arabes du Golfe (CCG), qui comprend l’Arabie saoudite, le Koweït, Bahreïn, le Qatar, les Emirats arabes unis et le sultanat d’Oman, ne cachent pas leur inquiétude face aux ambitions régionales de l’Iran. Le Bahreïn, dirigé par la dynastie sunnite Al Khalifa, est, en particulier, le théâtre, depuis le début du « printemps arabe », d’une contestation de la majorité chiite, soutenue en sous-main par l’Iran, qui a des vues sur le territoire insulaire.
 
Un destin commun ?
 
Par ailleurs, le Qatar, l’Arabie saoudite mais aussi les Frères Musulmans d’Egypte, semblent déterminés à faire chuter l’Algérie. Anna Marie Lisa, présidente honoraire du Sénat belge, accuse ouvertement l'Arabie Saoudite «d’œuvrer à déstabiliser volontairement les frontières sud de l'Algérie », à travers notamment, le financement des salafistes et de groupes djihadistes. Pour l’Arabie saoudite, l'Algérie devra payer, tôt ou tard, pour avoir combattu le terrorisme durant les années 1990. Ceci se produit au moment où de l'argent, provenant de paiements de rançons d’otages européens et des spoliations en Libye arrivent, de la façon la plus illégale qui soit, aux terroristes sévissant dans la région, et plus particulièrement au Nord du Mali, devenu indépendant. En tout cas, cette déclaration confirme qu’il y a bien (ce que nous vous disons ici depuis plusieurs mois déjà: affaire libyenne etc) une déstabilisation en cours de l’Algérie, entretenue par des bailleurs de fonds saoudiens.
 
Eric Denussy, directeur du Centre français de recherches sur le terrorisme, et ancien officier des services secrets, a tiré récemment la sonnette d'alarme : «La situation est très grave. L'Algérie est considérée par le Qatar et l'Arabie Saoudite, et par l'alliance entre les USA et les Frères musulmans, comme le domino du « printemps arabe » qui n'est pas tombé et qui doit tomber, coûte que coûte». L'Otan et les Américains nul doute participent en secret à cette démarche de vouloir reconfigurer le Maghreb et le Machrek, ainsi que le Sahel, par terrorisme interposé et mercenaires richement payés. D’ailleurs, certains pays auraient largué des armes, profitant aux terroristes du GIA, devenu GSPC puis AQMI, après que les terroristes eurent été défaits en Algérie et qu’ils eussent fuient vers le Sud. Pour l’instant, après des législatives sans fraude véritable, l'Algérie, qui se sent menacée, tient bon et n'a pas chuté, malgré toutes ces tentatives de déstabilisation, y compris du côté marocain (le problème du Polisario évoqué au Conseil Européen).
 
Mais au Mali, la crise s’obscurcit et il est un peu difficile d’y voir vraiment clair. La moitié septentrionale de son territoire est toujours sous le contrôle de rebelles touareg, d’islamistes armés et de divers groupes criminels. Un nouveau groupe armé, dénommé Front de Libération Nationale de l’AZAWAD (FLNA), qui revendique 500 éléments, avait annoncé, le 8 avril, sa création dans le Nord-Est du pays. Il se proclame indépendant du groupe islamiste Ansar Dine, dirigé par Iyad Ag Ghali qui a participé aux accords d’Alger de 2006 entre Bamako, la rébellion touarègue et le Mouvement National de Libération de l’AZAWAD (MNLA).
 
 
Cette nouvelle formation se présente comme un mouvement laïc et explique sa création par l’abandon” de la région par l’Etat malien depuis des années. Il aurait pour objectif la libération de l’AZAWAD, l’instauration d’un climat de confiance entre ses communautés, la sécurisation des personnes et des biens et l’instauration d’un cadre de dialogue pour une paix durable” dans la région, dont le FLNA ne définit pas les limites géographiques et qui, par voie de conséquence, pourraient inclure des territoires algériens et nigériens !
 
Aux côtés de tous ces mouvements touaregs, religieux ou laïcs, du Nord Mali, on retrouve, bien entendu, des éléments du Polisario et ceux de l’AQMI, dont un des chefs, Mokhtar Belmokhtar, vient justement de refaire surface à Gao, avec ses partisans, à la faveur des enlèvements de sept diplomates algériens. Un autre groupe, et pas des moindres, a également signalé sa présence à Gao. Il s’agit du mouvement islamiste nigérian Boko Haram, mouvement violent et extrêmement puritain, très anti-chrétien et dont au moins une centaine d’éléments ont été signalés récemment au Nord du Mali. Par ailleurs, l’exécutif MNLA aurait proposé à l’Algérie son aide pour la libération des diplomates enlevés et son leader, Bilel Ag Cherif, aurait décidé d’enquêter sur les circonstances de ces enlèvements.
 
Face à cette nouvelle donne, les Algériens ont fermé leurs frontières avec le Mali. Mais une telle décision, aussi ferme soit-elle, reste toujours problématique dans cette région : parler de « fermeture des frontières » dans une zone de nomades, cela-t-il encore un sens ? Est-ce qu’elles ont jamais existé, d’ailleurs ? N’est-ce pas comme si on voulait arrêter le vent du sud de souffler ? C’est bien connu, les terroristes d’AQMI et les narcotrafiquants passent par les postes frontières et présentent leurs papiers aux douaniers, aux gardes frontières et aux militaires algériens qui grouillent dans le secteur sans pour cela être forcément inquiétés. Les dollars circulent.
 
L'Algérie prise au piège?
 
C’est pourquoi, à moins de construire un mur sur tout le parcours de cette frontière de plus de 1200 kms, il est réellement impossible de fermer cette passoire, où immigrants, terroristes et contrebandiers se faufilent comme bon leur semble. Le Sud algérien paraît donc bel et bien le ventre mou du pays dans lequel circulent des terroristes d’AQMI et des contrebandiers mais aussi des déstabilisateurs étrangers, payés par les Etats du Golfe.
 
Le ministère algérien de la Défense a annoncé avoir déployé des avions de transport militaires et des hélicoptères aux bases de l’extrême sud et a mis en état d’alerte maximum 3 000 hommes des forces spéciales de l’armée et des unités militaires de la sixième, troisième et quatrième région militaire, notamment dans les wilayas de Tamanrasset, Ghardaïa, Biskra, Bechar et Adrar. Certains se demandent, comme de faux naïfs : pourquoi l’Algérie n'avait pas, plus tôt, lutté contre AQMI et la criminalité transnationale ?
 
Pour l’AQMI, il était, sans doute pour elle plus judicieux de refiler le bébé au Mali (consolidation d’un glacis protecteur) et quant à la drogue venue de Guinée-Bissau, elle rapporte forcément beaucoup au passage. N’oublions pas que toutes les productions du pays (l’agriculture étant moribonde) se concentrent actuellement au Sud, au Sahara où se retrouvent toutes les richesses du pays (hydrocarbures, or, fer).
 
En conclusion, s’il est possible d’émettre l’hypothèse que l’enlèvement des diplomates algériens, la proclamation de l’indépendance de l’AZAWAD par un groupe proche d’Alger et la présence d’AQMI et autres groupes islamiques radicaux sont, directement ou indirectement, liés à l’Algérie, la grande puissance régionale du coin, il est indéniable que sur le terrain, l’opération malienne n’est pas seulement une opération montée de toutes pièces par les autorités militaro-civiles algériennes pour redorer leur blason à l’approche des élections législatives en Algérie.
 
Dans ce pullulement de groupes militarisés divers, la situation sur le terrain est bien trop confuse pour ne pas déceler aussi la rivalité de courants servant d’autres intérêts, comme ceux des monarchies du Golfe ou de l’OTAN, dans la perspective d’une déstabilisation cruciale de l’Algérie ou encore, discrètement, des intérêts chinois, dans la perspective d’un contrôle par Pékin du Niger tant convoité.
 
En tout cas, la seule chose assurée, c’est que, en dehors du coup d’Etat qui a ébranlé le pouvoir légitime au Mali, tous les événements qui secouent aujourd’hui le Nord de ce pays sahélien ne sont que la conséquence trouble d’un jeu de domino dangereux engagé par l’Otan, l’Occident et les pays du Golfe dans la région (Tunisie, Lybie, Egypte). En voulant déstabiliser demain l’Algérie, c’est le Maghreb, en tant que bloc institutionnel qui serait alors géopolitiquement menacé en tant que tel. La démarche algérienne pour contrer le terrorisme au Sahel aurait besoin, à la lumière du drame malien, d’une profonde mise à jour de ses tenants et aboutissants, voire même peut-être d’une petite aide de l'ex-mère patrie. Paris ne peut, sans conséquences directes, laisser tomber aujourd’hui Alger.

jeudi, 17 mai 2012

Yukio Mishima: Man of Pure Action

Yukio Mishima: Man of Pure Action

In Action, Contemplation, and the Western Tradition, Julius Evola writes that action can take on the qualities of ‘Being’ only if the action is ‘pure.’ According to Evola, the pure act does not aim at “contingent and particular fruits, considering as the same happiness and calamity, good and evil, even victory and defeat, looking neither at the ‘I’ nor at the ‘you’, overcoming love as well as hatred and any other pair of opposites.”

Evola sees a man in the motion of a pure act as becoming truly free. In it, such a man breaks away from the bonds of individualism and everything that grounds him to the material order of things. Here, man can act from “the deep and in a way supra-individual core of being” and with a quality that “never varies, divides, or multiplies: they are a pure expression of the self,” as Evola writes in Ride the Tiger.

Evola explains that pure action is taken regardless of the pleasure or pain implied in one of its acts. This does not mean that pure action is devoid of pleasure, but rather it enjoys only heroic pleasure, or the superior pleasure derived from “decisive action that comes from ‘being’.” Evola considers in the realm of ‘heroic pleasure’ the type of pleasure that is derived from “action in its perfection” or actions that require training to the point of becoming an acquired skill.

A popular literary figure who lived and died embodying these principles is Yukio Mishima. Although in no way associated with the Traditionalist school and more of an intellectual than a strict metaphysician, Mishima sought the revival of the Samurai “Tradition” and attempted to live his life by the code and ethics described in the Hagakure, despite his living in an era far more decadent and removed from Tradition than the one Hagakure’s writer, Yamamoto Tsunetomo, lived in and sought to overcome.

Mishima famously committed suicide in the traditional Seppuku way after taking several capitalist governmental figures hostage. Mishima’s obsession with death and his suicide can be interpreted as conformance with the Hagakure’s dictate that the Samurai “decide to die” and the advice that it should probably be done before old age because by that time one would likely have little reason to continue living. Mishima’s suicide should also be seen as an expression of the pure act though.

Scorning modern man’s and Japan’s loss of tradition and contempt for the body, Mishima died not as a martyr for his cause and much less a savior for his people, but instead, he died in service to the pure idea. Mishima overcame petty individuality and in his act died as a Samurai. Mishima himself wrote that he wished to “achieve pure action that admitted of no imagination, either by the self or by others” in Sun and Steel. Mishima clearly acquired Being in its actual sense while making death his heroic pleasure.

Throughout Mishima’s text, other Traditional attitudes can be observed. Mishima explains that the “glorification of individual style in literature” is “no more than a beautiful ‘perversion of words’.” Here, Guenon’s observation that art is first reduced to Quantity through the introduction of “individuality” is seen.

Mishima also saw a universality in man from what was highest in him as opposed to the lowest. Despising the frailty of his youth, Mishima used body building to strip “my muscles of their unusualness and individuality.” Doing this, he realized “the triumph of knowing that one was the same as others.” Using both words and muscles, Mishima did not deny his individuality or being, but achieved the supra-individuality Evola referred to. He used both to “universalize my own individuality” and created a “general pattern in which individual differences ceased to exist.”

Mishima undoubtedly captures the spirit of the warrior in Sun and Steel, but he also has the powers of the spiritual/intellectual class as well. He would fit the mold of Evola’s conception of the early Brahmin. Mishima himself stated that contemplation to the point of discounting the body leads to a “steadily perverted and altered reality.” Instead, through an asceticism of strength, Mishima claimed to have found “a reality that rejected all attempts to make it abstract… that flatly rejected all expression of phenomena by resort to abstraction.”

Here, the problem of the modern notion of spirituality as abstract, renouncing, and soft is solved. Like Buddha, Mishima combated the infernal becoming of the Kali Yuga by developing a spirituality that sought direct contact with reality, overcoming what he saw as the nihilism of this state by living a philosophy of steel and pure action.

vendredi, 20 avril 2012

Agni V placera l'Inde au même rang que les USA et la Russie

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L'Inde veut entrer dans la cour des grands, aux côtés des USA et de la Russie, avec l'Agni V (missile balistique intercontinental) dont l'essai sera réalisé demain mercredi.

Agni V placera l'Inde au même rang que les USA et la Russie
    
Ex: http://mbm.hautetfort.com/

Les préparatifs du lancement du nouveau missile balistique intercontinental indien Agni V depuis le polygone de l'île de Wheeler dans le golfe de Bengale sont presque achevés. Son essai est prévu pour le mercredi 18 avril.


Les militaires indiens ont déclaré qu'en cas de succès, l'Inde se placera au même rang que les Etats-Unis, la Russie et la Chine qui disposent déjà de tels missiles.


Agniv pèse 50 t, sa longueur est de 17,5 m et son diamètre est de 2 m. La portée maximale est de 5 000 kms. Le missile peut porter une ogive d'un poids total d'une tonne.

mercredi, 18 avril 2012

Waarom men Afghanistan niet kan bezetten?

Peter Logghe:

Waarom men Afghanistan niet kan bezetten?

Ex: Nieuwsbrief Deltastichting Nr. 58 - April 2012

 
Prof. Thomas BargatzkyIn het juni-nummer van TeKoS zal een vrij uitgebreide studie van Francis Van den Eynde over Afghanistan verschijnen, waaruit het geopolitiek belang van de verschillende oorlogen in en om Afghanistan zal blijken. Het is dus niet aan mij om hier al een tipje van de sluier te lichten. Maar professor Thomas Bargatzky, professor ethnologie aan de universiteit van Bayreuth, verduidelijkte in ons Duitse zusterblad Sezession waarom men, waarom de Westerse troepen in dit verre Aziatische land niet kunnen winnen (1).

Hij somde drie redenen op: Ten eerste denkt men Afghanistan een cultureel en historisch geïsoleerd geval is, en dat men daar, als onderdeel van een wereldwijde strijd tegen het terrorisme, aan nation-building moet gaan doen.  Maar nation-building is echter de keerzijde van de strijd tegen het gewapende verzet (counterinsurgency). Ten tweede worden de oude stamstructuren beschouwd als “middeleeuwse” relicten, die moeten worden afgeschaft: een fatale foutinschatting.  En ten derde onderschat men de identiteitsopbouwende kracht van de islam.

Geografisch en etnologisch gezien is Afghanistan een land zonder grenzen, een overgangszone met een bonte verzameling van volkeren, religies en talen, alleen afgebakend in het Westen door Iran, in het Noorden door de centraal-Aziatische staten en in het Westen en het Zuidwesten door India. Steeds weer vielen naburige volkeren hier binnen op weg naar India, of terwijl zij uit India werden teruggedrongen. En in de nasleep tenslotte van de Arabische veroveringen van de 7de eeuw werd hier de islam, de taal en het geschrift binnengebracht.

Afghanistan werd een belangrijke pion in de Great Game (vanaf 1747), het machtspolitiek spel tussen Groot-Brittannië, de Russische tsaren en Perzië – een spel dat zou duren tot de 19de eeuw.  Maar tot vandaag suggereren de min of meer vaststaande grenzen van Afghanistan een eenheid die er ook vroeger al niet geweest was.
 
 
 
Stammen verrassend levendig en vooral aangepast aan moderne tijden
 
Professor Bargatzsky wijst er op dat nation-building willen opleggen in een land als Afghanistan, waar geen enkele Europese randvoorwaarde voorhanden zijn, toch wel getuigt van “enige naïviteit”. De Europese ontwikkeling was in die mate specifiek dat de oude leenverplichtingen uit elkaar vielen. Uit de oude banden ontstonden nieuwe, met “vrijgevochten” individuen die zich in een beginnend kapitalisme als burgers of als arbeiders organiseerden. Een seculiere, moderne lekenstaat, een rechtsstaat in de plaats van een religieus gelegitimeerde oude feodale ordening. Maar hiervan is niets terug te vinden in Afghanistan, aldus professor Bargatzsky, die wijst op het belang van stammen in deze streek. Het gaat om grensoverschrijdende verwantschapsstructuren, die echter niets met onze feodale structuren Pathanente maken hebben, maar het gaat om juridische en loyaliteitsgemeenschappen die door religie en gebruik zijn ontstaan. Op basis van stamboombetrekkingen sluiten afzonderlijke segmenten zich bij bepaalde belangenconflicten aaneen om tijdelijk bepaalde groepen van ongeveer dezelfde omvang een antwoord te kunnen bieden. Na de oplossing van het conflict maken de verschillende componenten zich ook even snel weer los van elkaar. Wat de professor de “complementaire oppositie” noemt, manifesteert zich vooral bij oorlogsconflicten natuurlijk, maar ook in andere politieke spanningsmomenten, zoals de bezetting van bepaalde ambten of functies. Een voorstel, uitgaand van verschillende groepen of stamonderdelen of stammen wordt op die manier mogelijk en bepaalde groepsopportuniteiten worden ten koste van andere op die manier doorgezet. Maar vergis u niet, bij andere conflicten worden dan weer de groepen bijgesprongen, die zich geen functie konden veroveren.

De Pathanen (of Pashtun) maken met hun 40 miljoen eenheden  zo’n segmentaire organisatie. Het is de grootste stamgemeenschap ter wereld. Van de 40 miljoen leven er ongeveer 12 miljoen in Afghanistan (40% van de bevolking) en tot 27 miljoen in Pakistan (ongeveer 15%). De grote Pathaanse stamconfederaties, Ghilzai en Abdali, spelen nog steeds een overduidelijke rol in het grote politieke spel. Als het erom gaat een gemeenschappelijke vijand te counteren, slaan ze de handen ineen, maar een andere keer staan ze met getrokken messen tegenover elkaar.

Het grote Afghaanse verzet tegen de Britten in de Great Game werd voornamelijk door de Ghilzai gedragen. Drie van de procommunistische Afghaanse presidenten waren Pathanen van de Ghilzai (Taraki, Hafizullah Amin en Nadzibullah), maar ook Taliban rekruteert fel in de rangen van Ghilzai. De huidige president van Afghanistan, Hamid Karzai, behoort dan weer tot de Durrani-onderclan van de Popalzai.

GhilzaiHet belang van de interventie van professor Bargatzky bestaat erin te wijzen op het belang van deze stamstructuur. “Het zou een fatale vergissing zijn te denken dat het gaat om “middeleeuwse” structuren. De reden waarom men dat wil denken is duidelijk: op die manier kan men het begrip van “achterlijkheid” verbinden met Afghanistan en moet men deze structuren door nation-building-structuren in de moderniteit trekken. Maar deze stamstructuren zijn veel beter aangepast aan de moderne tijden. In Karatsji leven ongeveer anderhalf miljoen Pathanen, die het private transport beheersen. Pathanen hebben een wereldwijdnetwerk. Deze transnationale stamnetwerken bieden voordelen die een nationaliteit niet kan bieden”. Waarbij hij aansluit op de woorden van oriëntalist Olivier Roy: “Stammen staan open voor de wereld. Het stamsysteem verdwijnt niet, maar het past zich aan aan de globalisering en de supranationale ideologieën. De stam blijft bestaan en slaat haar tentakels over de ganse wereld uit”.
 
Islamitische solidariteit

De islam, aldus professor Bargatzky, heeft altijd al een vrij belangrijke rol gespeeld. Reeds in de tijd voor de Europeanen er de plak zwaaiden – of pretendeerden te zwaaien. Pathaanse stammen, die onder elkaar zeer vijandig waren, werden door de islam aaneen gesmeed in het grote Afghaanse verzet tegen de Moguls in de tweede helft van de 16de eeuw. Het mechanisme van de complementaire oppositie (stammen die elkaar vinden in de strijd tegen een andere, derde, partij) versterkt door de verenigende werking van de islam zou wel eens kunnen leiden tot een soort solidarisering onder de volkeren van Afghanistan en Pakistan tegen het geweld van het Westen. En de Pakistaans-Afghaanse staatsgrens, de zogenaamde Durand-lijn, die door de Britten juist middenin het Pathaans gebied werd aangelegd, zou hier wel eens voor een ontsteking kunnen zorgen. Ghilzai-nomaden trekken er zich al lang niets van aan.

Ook deze bezetting lost helemaal niets op. Nation-building in een staat die doordrongen is van stamstructuren, die blijkbaar minstens even aangepast zijn aan de globalisering en het elektronisch netwerkverkeer. En een strijd tegen de islam, die juist in deze hoek van de wereld bewezen heeft ook de grootste vijanden te kunnen verenigen in de strijd tegen een derde partij. Een derde Vietnam? Zo ziet het er wel naar uit, inderdaad.

Maar nogmaals: met veel plezier verwijs ik u naar het uitgebreid achtergrondartikel van Francis Van den Eynde in het TeKoS-nummer van juni 2012. Te bestellen als los nummer op het volgende Epostadres of door het nemen van een abonnement op deze verwijzing.

(Peter Logghe)

(1) Sezession, nr. 47, april 2010, pag. 28-30. Sezession, Rittergut Schnellroda, D-06268 Steigra. Een abonnement kost 55 euro voor 6 nummers. 
 

vendredi, 30 mars 2012

Hero

 

chine, traditions, asie, affaires asiatiques, héros, héroïsme, histoire, histoire chinoise, Zhang Yimou

Hero

http://www.youtube.com/watch?v=g9hXqSSsh5g

http://www.youtube.com/watch?v=PPINKme5Bh4

http://en.wikiquote.org/wiki/Hero_%282002_film%29

Politieke betekenis

Ondanks het feit dat de film gedeeltelijk is geïnspireerd door het succes van films zoals Crouching Tiger, Hidden Dragon, bleef eenzelfde succes uit. Dit komt voornamelijk door buitenlandse kritieken op het pro-totalitair en het pro-Chinees reünificale karakter van de film. Maar ook de toestemming, afgegeven door de Chinese regering voor het maken van deze film wordt bekritiseerd, wat duidt op het ontbreken van vrijheid van meningsuiting. De kritieken stellen dat de algehele betekenis van de film staat voor de triomf, veiligheid en stabiliteit boven vrijheid en mensenrechten. Het concept van 'alles onder de hemel' wordt gebruikt om de annexatie van gebieden zoals Tibet en Sinkiang door de Volksrepubliek China te rechtvaardigen en de reünificatie van Taiwan met China te promoten.

Verder wordt de toekomstige eerste keizer van China geportretteerd als een zeer sympathieke koning, terwijl keizer Qín Shǐ Huáng eeuwenlang door Confuciaanse filosofen werd gezien als een brute tiran. Een andere, veel minder sympathieke vertolking van keizer Qín Shǐ Huáng kan men zien in de door Chen Kaige geregisseerde film 荊柯刺秦王 (jīng kē cì qín wáng, The Emperor and the Assassin). Terwijl zijn regeerstijl als bruut wordt gezien, kijkt men tegenwoordig objectiever naar zijn daden, zoals het brengen van eenheid in de taal, gewichts- en lengte-eenheden, valuta en voor het opzetten van een nationaal transport netwerk.

Regisseur Zhāng Yìmóu vocht deze beweringen aan op het Filmfestival van Cannes van 1999. Fans van Zhāng Yìmóu en zijn film stellen dat de toestemming van de Chinese regering in niets verschilt van het leger van de V.S., dat steun gaf aan films, zoals Top Gun, waarin het leger van de V.S. in een positief licht werd gezet. Anderen stellen zelfs dat Zhāng Yìmóu in het geheel geen politieke intenties had bij het maken bij de film. Zhāng Yìmóu zelf zegt geen politieke intenties te hebben.


http://nl.wikipedia.org/wiki/Hero_%282002%29

Les Aïnous et nous


Les Aïnous et nous - Des Européens au pays des Samouraïs ? En tout cas maltraités

Les Aïnous et nous

Des Européens au pays des Samouraïs ? En tout cas maltraités

Jean Ansar
Ex: http://metamag.fr/

Aïnous, « ceux qui étaient là avant » comme on les appelle, mais un nom qui signifie « humain » tout simplement dans leur langue. Une dénomination très répandue dans des ethnies primitives ou premières, une façon d’affirmer, par rapport aux autres, une identité supérieure. Il devait y avoir un Guéant chez eux aussi.
 
1 000 ans avant les peuples de Wa, qui sont réputés être les ancêtres des Japonais actuels ( arrivés par l’île de Honshu, vraisemblablement depuis la Corée), les Aïnous, aussi appelés Utari, ont migré vers Hakaidô, les îles Kouriles et Sakhaline, la péninsule du Kamtchatka, vers – 1300. Après avoir manqué être « génocidés », dans une indifférence générale, ils sont, aujourd’hui, environ 150 000. Mais aucun recensement exact n’a été tenu, car beaucoup d’Aïnous cachent leur origine ou, dans bien des cas, ne la connaissent même pas, leurs parents la leur ayant dissimulée, pour les protéger de la discrimination et du racisme.
 

Aïnous en 1862 
 
D’une façon générale, ils sont plus grands, leur carrure et pilosité sont plus affirmées, leur peau est plus claire, leur visage moins lisse et leurs yeux ne sont pas bridés. Ils n’appartiennent pas au groupe mongoloïde. Des origines caucasiennes sont souvent évoquées, du temps où les Européens étaient en Asie. Ils ont pu passer par la Chine et la Corée, où leur présence est attestée. 
 

Les Aïnous : les arborigènes du Japon 
 
Leur origine est, cependant encore, incertaine et donc controversée. Berceau des Indo-européens et Asie Centrale pour les uns, Asie du sud pour les autres, Polynésie également. Les chercheurs s’affrontent.  De plus, on ne sait pas grand chose de l’histoire pré-japonaise des Aïnous. 
 
Le choc japonais
 
Au début, les premiers contacts avec les Japonais étaient amicaux et les deux peuples nouèrent des relations commerciales d’égal à égal. Au fil du temps, le nippon commença à dominer la relation et à établir de grandes colonies sur le territoire aïnou. Les Aïnous sont un des nombreux peuples, dits «du nord», qui s'étalent, depuis la Laponie jusqu'au nord du Canada, en passant par la Sibérie Orientale.
 
S'étendant depuis la Mer d'Okhotsk sur Sakhaline, Hokkaidô puis le Japon, les Aïnous ont un patrimoine culturel très différent d'une culture dite «asiatique», tout en en faisant quand même partie, de part le fait qu'«ils étaient là avant tout le monde». 
 
 
A l'heure actuelle, les Aïnous vivent tous sur Hokkaidô, au nord du Japon. Les Aïnous sont le seul peuple de la période Jōmon à ne pas avoir subi de brassage génétique avec les peuples de la période Yayoi, arrivés plus tard de la péninsule coréenne. De ce fait, ils sont proches des habitants des îles Ryūkyū, qui sont aussi issus des peuples Jōmon et ont été peu mixés avec les peuples Yayoi. Les Japonais sont issus du mélange entre Jōmon et immigrants de Corée, même s'ils ont parfois du mal à l’accepter.
 
Historiquement, les Japonais avancent progressivement vers le Nord, en prenant le contrôle des terres des Aïnous, abandonnées généralement sans résistance, car pour les Aïnous la terre ne signifie rien. On connaît cependant des guerres, toutes perdues par les Aïnous : 1268 (première révolte connue), 1457 (bataille de Koshamain), 1669 (bataille de Shiyakushiyain entre les Aïnous et le clan Matsumae) et 1789. En 1799, les Aïnous de l'est d'Hokkaido sont soumis au contrôle du shogun et, en 1807, c'est au tour de ceux de l'ouest de l'île. 
 

Femme aïnou
 
Les Japonais exercent « l'assimilation forcée ». L'habillement, la religion et l'éducation de toutes les populations du territoire doivent être japonais. Puis, les règles japonaises durant l'ère Meiji (XIXe siècle - début du XXe siècle) s'attachent à « réformer » le mode de vie aïnou dans son quotidien, interdisant leur langue et les cantonnant à l'agriculture, sur des parcelles fournies par le gouvernement. Les Aïnous sont aussi employés dans des conditions proches de l'esclavage par l'industrie de la pêche.
 
Ils ont aussi été forcés (par le clan Matsumae) à servir de population tampon entre les Japonais et les Russes. Il en fut de même en Russie où ils furent convertis à la religion orthodoxe. Après 1945, beaucoup d'Aïnous de Russie rejoignirent le Japon. La présence des Aïnous en Russie était d'ailleurs cachée. La guerre russo-japonaise eut, aussi, une influence sur la disparition des Aïnous de Russie. Ainsi, lorsque l'île Sakhaline a été rattachée au Japon (prenant le nom de Karafuto), les Aïnous furent envoyés sur l'île d'Hokkaidō. 
 
L’identité retrouvée
 
A partir de 1960, les Aïnous commencent à se rassembler pour acquérir « le droit à la différence ». Leurs demandes régulières, menées par l'Association Utari et Giichi Nomura, n'ont aucun aboutissement, mais ils poursuivent leurs efforts et soutiennent leur projet de lois pour faire valoir leur « droit à la différence ». Mais ce n'est qu'en 1994, grâce à la pression exercée par l'ONU en faveur des peuples autochtones, qu'ils parviennent à faire entrer un des leurs, Shigeru Kayano, à la Kokkai (Parlement japonais). En 1997, est promulguée la Loi pour la promotion de la culture aïnou et pour la diffusion et le soutien des traditions aïnous et de la culture des Aïnous.
 

Conseil aïnous 
 
Depuis, les Aïnous ont le droit et le devoir de promouvoir leur culture, leur différence. Plusieurs dizaines de musées et de centres culturels dédiés à la culture aïnou sont les réceptacles de leur savoir, de leurs traditions. Mais la discrimination existe toujours. Les Aïnous espèrent aujourd'hui obtenir davantage que le « droit à montrer leur culture » : le «droit à vivre selon leur culture ».
 
Les Aïnous sont animistes. Selon la tradition, tout élément de la nature contient un « kamuy » (« esprit », écrit aussi « kamui »). Il y a une hiérarchie dans les kamuy. Le plus important est celui du feu (« Apehuci-Kamuy »). Ensuite, on trouve les kamuy des animaux de montagne et encore derrière, les kamuy des animaux de la mer. Les Aïnous remercient les dieux avant de manger, et prient le kamuy du feu lorsqu'ils sont malades. Ils croient que les esprits sont immortels, et qu'ils seront récompensés par l'accès à la terre des dieux. Le folklore aïnou contient aussi des sortes de petits lutins, les « Koropokkuru ». Cela les rapproche des finno-ougriens et autres peuples européens. Un "peuple premier", s’il en est, et une énigme des origines à nouveau passionnante.

mercredi, 28 mars 2012

Le Japon et le défi russo-chinois par realpolitiktv


Le Japon et le défi russo-chinois par realpolitiktv

lundi, 19 mars 2012

L'Inde menacée de sanctions pour le refus de réduire les achats de pétrole à l'Iran

L'arrogance des Etats-Unis met à l'index l'Inde pour ses achats pétroliers à l'Iran. Ils envisagent des sanctions contre l'Inde à partir de l'été. Il serait temps qu'une politique commune de rétorsion économique se prenne au BRICS contre les USA.

L'Inde menacée de sanctions pour le refus de réduire les achats de pétrole à l'Iran

  Ex: http://mbm.hautetfort.com/

Photo: EPA
 
     
Les États-Unis pourraient imposer des sanctions contre l'Inde, si elle ne restreint pas les importations du pétrole iranien, rapporte Bloomberg.

La loi, qui est entrée en vigueur aux États-Unis, pénalise tout pays pour le règlement du pétrole iranien par le biais de la Banque centrale d'Iran, si ce pays ne réduit pas significativement le volume des achats de pétrole à Téhéran dans la première moitié de cette année. Et si l'Inde ne le fait pas, le président des États-Unis sera obligé d'introduire des sanctions contre ce pays à partir du 28 juin, a indiqué l'agence en citant des responsables américains.

L'Inde achète à l'Iran, en moyenne 328.000 barils de pétrole par jour. Le pays est le troisième plus grand importateur de pétrole iranien, après la Chine et le Japon.

dimanche, 11 mars 2012

L’art de la guerre : Iran, la bataille des gazoducs

La redistribution des cartes énergétiques en direction de l'Asie est en jeu dans la guerre de l'information entre l'Iran et l'Occident, mais elle est bien cachée par ce dernier.

L’art de la guerre : Iran, la bataille des gazoducs
par Manlio Dinucci

Ex: http://mbm.hautetfort.com/

 

Sur la scène de Washington, sous les projecteurs des media mondiaux, Barack Obama a déclamé : « En tant que président et commandant en chef, je préfère la paix à la guerre ». Mais, a-t-il ajouté, « la sécurité d’Israël est sacro-sainte » et, pour empêcher que l’Iran ne se dote d’une arme nucléaire, « je n’hésiterai pas à employer la force, y compris tous les éléments de la puissance américaine » (étasunienne, NdT). Armes nucléaires comprises donc. Paroles dignes d’un Prix Nobel de la paix. Ça, c’est le scénario. Pour savoir ce qu’il en est vraiment, il convient d’aller dans les coulisses. A la tête de la croisade anti-iranienne on trouve Israël, l’unique pays de la région qui possède des armes nucléaires et, à la différence de l’Iran, refuse le Traité de non-prolifération. Et on trouve les Etats-Unis, la plus grande puissance militaire, dont les intérêts politiques, économiques et stratégiques ne permettent pas que puisse s’affirmer au Moyen-Orient un Etat qui échappe à son influence. Ce n’est pas un hasard si les sanctions promulguées par le président Obama en novembre dernier interdisent la fourniture de produits et de technologies qui « accroissent la capacité de l’Iran à développer ses propres ressources pétrolifères ». A l’embargo ont adhéré l’Union européenne, acquéreur de 20% du pétrole iranien (dont 10% environ importé par l’Italie), et le Japon, acquéreur d’un pourcentage analogue, qui a encore plus besoin de pétrole après le désastre nucléaire de Fukushima. Un succès pour la secrétaire d’état Hillary Clinton, qui a convaincu les alliés de bloquer les importations énergétiques venant d’Iran contre leurs propres intérêts mêmes.

L’embargo cependant ne fonctionne pas. Défiant l’interdiction de Washington,Islamabad a confirmé le 1er mars qu’il terminera la construction du gazoduc Iran-Pakistan. Long de plus de 2mille Kms, il a déjà été réalisé presque entièrement dans son tronçon iranien et sera terminé dans celui pakistanais d’ici 2014. Il pourrait ensuite être étendu de 600 Kms jusqu’en Inde. La Russie a exprimé son intérêt à participer au projet, dont le coût est de 1,2 milliards de dollars.

Parallèlement, la Chine, qui importe 20% du pétrole iranien, a signé en février un accord avec Téhéran, qui prévoit d’augmenter ses fournitures à un demi million de barils par jour en 2012. Et le Pakistan aussi accroîtra ses importations de pétrole iranien. Furieuse, Hillary Clinton a intensifié la pression sur Islamabad, utilisant la carotte et le bâton : d’un côté menace de sanctions, de l’autre offre d’un milliard de dollars pour les exigences énergétiques du Pakistan. En échange, celui-ci devrait renoncer au gazoduc avec l’Iran et miser uniquement sur le gazoduc Turkmenistan-Afghanistan-Pakistan-Inde, soutenu par Washington. Son coût est estimé à 8 milliards de dollars, plus du double que prévu initialement.

A Washington, c’est cependant la motivation stratégique qui prévaut. Les gisements turkmènes de gaz naturel sont en grande partie contrôlés par le groupe israélien Merhav, dirigé par Yosef Maiman, agent du Mossad, un des hommes les plus influents d’Israël. Mais la réalisation du gazoduc, qui en Afghanistan passera par les provinces de Herat (où sont les troupes italiennes) et de Kandahar, est en retard. En l’état actuel, c’est celui Iran-Pakistan qui a l’avantage. A moins que les cartes ne soient redistribuées par une guerre contre l’Iran. Même si le président Obama « préfère la paix ».

Edition de mardi 6 mars 2012 de il manifesto

http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2...

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

lundi, 05 mars 2012

Eurazië, nieuwe zet van Moskou

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Eurazië, nieuwe zet van Moskou

door Georges Spriet

Ex: http://www.uitpers.be/

De CSTO is bij ons niet zo bekend. Deze Collective Security Treaty Organisation werd in 2002 opgericht en omvat vandaag Rusland, Armenië, Wit-Rusland, Kazachstan, Kirgizië, Tadzjikistan en Oezbekistan. Opvallend is de aankondiging na de CSTO-top van december 2011 dat Moskou een vetorecht zou krijgen over de buitenlandse militaire basissen in de CSTO-lidstaten.

CSTO als opvolger van een vroeger militair akkoord onder bepaalde leden van de het Gemenebest van Onafhankelijke Staten (GOS), is een militaire alliantie die in vergelijking met de geoliede mechanismes van de NAVO over een eerder beperkte slagkracht beschikt: er is een CSTO rapid reaction force, maar niemand weet echt hoe operationeel die (al) zou zijn. Rusland was de initiatiefnemer voor de GOS en voor de militaire samenwerking: wat Washington voor de NAVO is, is Moskou voor de CSTO.

Menig commentaarschrijver is het eens over de zwakke interne samenhang van de CSTO. Er wordt daarbij steeds gewezen op de binnenlandse moeilijkheden van bepaalde lidstaten met hierbij Kirgizië op kop; van Armenië wordt gezegd dat het alleen met zichzelf bezig is en geen inbreng heeft in een gemeenschappelijke veiligheidsstrategie. Tadzjikistan heeft de naam niet erg loyaal te zijn. De relaties tussen Moskou en Wit-Rusland zijn na verschillende prijsdisputen over het aardgas ook niet meer zo stevig, en Kazachstan zou steeds meer een eigen koers gaan varen. Oezbekistan trad tot de CSTO toe in 2006, maar het is duidelijk dat dit land de CSTO verhinderde om militair tussen te komen bij de Kirgizische crisis van 2010. Anderzijds loopt er sedert 2002 een strategisch partnership akkoord tussen Oezbekistan en de USA. Maar hier zijn de relaties ook aan het verkoelen. Tijdens haar Azië rondreis van november vorig jaar gaf Hilary Clinton heel wat opmerkingen over de mensenrechtensituatie in Oezbekistan. Oezbekistan had zelf al eerder openlijk kritiek geuit op de Amerikaanse oorlogsstrategie in Afghanistan. Het feit dat de Oezbeekse president Islam Karimov toch persoonlijk aanwezig was op de CSTO top in Moskou moet wellicht ook in dit licht worden gezien.

Onder het principe van roterend CSTO voorzitterschap gaf Belarus de fakkel door aan Kazachstan. De Kazachse president Nazerbayev verklaarde na afloop dat deze top de interne cohesie van de alliantie sterk had verbeterd; in die mate zelfs dat er is afgesproken dat een land buiten de CSTO slechts militaire basissen op het grondgebied van de CSTO-lidstaten kan installeren na het akkoord van alle leden. Dit geeft alle leden, maar in de allereerste plaats het centrum van de alliantie met name Moskou, een vetorecht over buitenlandse militaire basissen bij de collega lidstaten.

Naar verluidt werd hierover een protocol getekend - dus nog geen volwaardig akkoord? – dat echter naliet de buitenlandse militaire aanwezigheid te definiëren. Deze regeling zou niet van toepassing zijn op de bestaande afspraken met westerse legers zoals het US transit centrum in Manas, Kirgizië, het Duitse luchtsteunpunt in Oezbekistan, en de Franse luchtmachtrechten in Tadzjikistan. De VS basis van Manas in Kirgizië werd opgericht kort na de terreuraanslagen in New York als logistieke steun voor de Amerikaanse militaire operaties in Afghanistan. In februari 2009 had het Kirgizische parlement al 's de sluiting van de basis gestemd na onenigheid over de 'huurprijs'. President Atembayev blijft herhalen dat hij het contract na 2014 niet meer zal verlengen omdat het niet bijdraagt tot de eigen veiligheid van de Kirgizische Republiek. "Manas is een burgerluchthaven en dat moet zo blijven in plaats van een mogelijk doelwit te worden van eventuele represailles", stelde hij onlangs.

Deze militaire steunpunten in de Centraal-Aziatische landen zijn van essentieel belang voor de bevoorrading van de westerse operaties in Afghanistan. De beslissing op de CSTO top over de buitenlandse militaire basissen zou ook geen invloed hebben op het NDN- netwerk voor Afghanistan. Inderdaad het opdrijven van het aantal Amerikaanse troepen in Afghanistan – de zogenaamde surge – ging gepaard met meer dan een verdubbeling van de behoefte aan niet-militaire bevoorrading. Daarom werd het Northern Distribution Network opgezet, een reeks commerciële logistieke regelingen die de Baltische en Kaspische havens met Afghanistan verbinden via Rusland, Centraal-Azië en de Kaukasus.

Nu de breuk tussen Pakistan en de VS steeds dieper lijkt te worden en de militaire bevoorrading door dit land is opgeschort na de 24 Pakistaanse doden bij een Amerikaanse drone-aanval op 26 november 2011, is het belang van de Centraal-Aziatische landen als logistieke lijn voor de troepen in Afghanistan enorm toegenomen. Rapporten wijzen op de ernstige stijging in de kosten nu ladingen uit de Pakistaanse havens moeten worden verscheept naar Indische havens om dan naar Afghanistan te worden gevlogen, of per trein noordwaarts te worden gebracht om via een van de NDN-routes ter bestemming te worden gebracht.

Deze beslissing van gezamenlijke toestemming voor buitenlandse militaire basissen in CSTO-lidstaten krijgt ook groter gewicht in het perspectief van eventuele Amerikaanse luchtaanvallen tegen Iran en vooral in het vooruitzicht van de terugtrekking van de westerse troepen uit Afghanistan in 2014. Er is namelijk ook sprake van een westerse herpositionering van militaire contingenten in Centraal-Azië. Een kopie van het 'weg-is-niet-weg' patroon uit het Irak dossier.

Dit moet dan nog gekoppeld aan de nieuwste strategieverschuiving in de USA waar men de militaire samenwerkingen in Azië als absolute topprioriteit gaat beschouwen als indamming van de Chinese invloed. Ten slotte kan deze beslissing Poetin helpen om de stemmen van de patriottische vleugel in de Russische samenleving voor zich te garanderen bij de aankomende presidentsverkiezingen.

Indien dit nieuwe 'CSTO-protocol' effectief zou worden nageleefd betekent het zonder meer een versterking van de Russische invloed in de regio, en een stevige zet tegenover de nieuwe strategische accenten van het Pentagon.

(Uitpers nr. 139, 13de jg., februari 2012)

mercredi, 29 février 2012

Les ONG américaines se mêlent des projets nucléaires indiens

Il était temps que le premier ministre indien dénonce publiquement, et dans un média US de surcroît, la déstabilisation américaine en Inde. Ils finiront par pousser l'Inde à intégrer l'OCS comme avec l'Ukraine à intégrer l'Union eurasienne.

Les ONG américaines se mêlent des projets nucléaires indiens

 

 

© Collage: «Voix de la Russie»
 
     
Les organisations non-gouvernementales américaines sont derrière les mouvements de protestation contre le projet de la centrale nucléaire de Kudankulam, qui est actuellement en construction dans le sud de l'Inde avec l'aide de la Russie, a déclaré le premier ministre Manmohan Singh dans une interview accordée au magazine américain Science.
«Les ONG, dont la plupart se base aux Etats-Unis, ne voient aucune nécessité pour notre pays d’accroître la production de l’électricité», a déclaré Manmohan Singh. A cause des protestations, que nous estimons comme initiées par des ONG étrangères, le premier bloc de la centrale de Kudankulam, dont la construction est terminée, ne pourra pas être lancé dans les délais prévus. Une date ultérieure a été également fixée pour le lancement du second bloc de la centrale, actuellement en construction. Quant à la construction du troisième et quatrième bloc de la deuxième série, la signature des contrats pour l’élaboration de ces projets a également été reportée à plus tard. A l’origine, ces contrats devaient être signés lors de la visite du premier ministre indien en Russie en décembre de l’année dernière. Le développement du secteur de l’énergie nucléaire en Inde se retrouve ainsi bloqué, ce qui porte préjudice à l’économie du pays.

«Manmohan Singh a déclaré dans une interview au magazine américain ce dont toute la presse indienne parlait depuis longtemps», explique le célèbre journaliste indien Vinay Shukla. Par exemple, le journal Times of India a rapporté que les organisations chrétiennes occidentales ont transféré à l'Inde 630 millions de roupies pour le financement de la campagne de protestation contre le développement de l'énergie nucléaire pacifique dans le pays. Par conséquent, la déclaration du premier ministre indien est vue très positivement. Les gens disent que le chef du gouvernement a enfin appelé les choses par leur nom, en exprimant fermement ce qu'il devait dire depuis très longtemps. En Occident, il y a effectivement certains cercles, en particulier en Scandinavie, qui ne veulent pas le développement économique de l'Inde, ayant à cet effet leurs propres projets».

En Inde, on se souvient bien que ces organisations, financées par les pays occidentaux, étaient à l’origine des protestations de masse contre la construction des usines de sidérurgie, des entreprises d'ingénierie, et des raffineries de pétrole. Dans l’interview au magazine Science, le premier ministre de l'Inde a également accusé les ONG étrangères de s'opposer au développement des biotechnologies de pointe dans le pays. «Les biotechnologies ont un potentiel énorme», explique-t-il. «Et nous avons besoin d’utiliser ces biotechnologies pour accroître la production alimentaire en Inde», a déclaré Manmohan Singh.

En ce qui concerne l'énergie nucléaire, les Etats-Unis ont signé au début de 2006 avec l'Inde un accord de coopération, en s'engageant à construire dans le pays des centrales nucléaires et fournir les technologies et l'équipement nécessaire à leur fonctionnement. Toutefois, jusqu'à présent, le travail en vertu de cet accord n'a toujours pas commencé. Mais l'activité des ONG basées aux Etats-Unis visant à entraver la coopération de l’Inde avec les autres pays dans le domaine de l'énergie nucléaire pacifique s’est intensifiée. Une tentative visant à perturber le lancement de la centrale nucléaire de Kudankulam, construite avec l'aide des technologies russes – ce n'est pas seulement une attaque contre un projet spécifique. Il s'agit d'une tentative de remettre en question l'ensemble du programme de la coopération russo-indienne dans la construction des centrales nucléaires, alors que la Russie et l’Inde comptent construire ensemble dans les années à venir en tout 16 blocs pour les centrales nucléaire indiennes.

mardi, 14 février 2012

Pechino scopre in Berlino un alleato vulnerabile

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Ex: http://www.eurasia-rivista.org

Pechino scopre in Berlino un alleato vulnerabile

La visita di due giorni della Cancelliera tedesca Angela Merkel in Cina la scorsa settimana è coincisa con notevoli progressi nella cooperazione bilaterale nonostante la persistente divergenza relativa a diverse questioni, tra cui l’Iran.

Come ha dichiarato il Presidente Hu Jintao durante l’incontro dello scorso venerdì con la Merkel, la visita di quest’ultima cementa “la fiducia e la sintonia” tra i due Paesi.

I tempi della visita della Merkel rendono bene l’idea di come i due Paesi prestino grande attenzione alla cura delle relazioni bilaterali. La Cina è il primo Paese extraeuropeo che la Merkel visita quest’anno, e la Merkel stessa è in assoluto il primo leader straniero che i dirigenti cinesi hanno incontrato nell’Anno del Dragone.

Nel corso del suo incontro con Hu la Merkel non ha mancato di sottolineare come in Germania questo sia l’Anno della Cultura Cinese e come la Cina sia l’ospite d’onore dell’annuale fiera espositiva Hannover Messe.

In occasione di un incontro separato tenuto giovedì con la Merkel, il Premier cinese Wen Jiabao ha reso noto che la Cina potrebbe decidere di contribuire al fondo europeo salva-Stati, anche se non ha fornito le cifre esatte del contributo economico. “La Cina sta analizzando e sta valutando attraverso il Fondo Monetario Internazionale (FMI) le vie più indicate per essere coinvolta più profondamente nella soluzione definitiva della crisi dei debiti sovrani europei usando i canali preposti dal Meccanismo Europeo di Stabilità/Fondo Europeo di Stabilità Finanziaria”, ha detto Wen nel corso di una conferenza stampa congiunta con la Merkel.


La visita cinese della Merkel è solo l’ultima di una lunga serie negli ultimi due anni. La frequenza con cui i rappresentanti ufficiali dei due Paesi fanno la spola tra Pechino e Berlino mette bene in luce come i legami tra le due maggiori Nazioni esportatrici al mondo non siano mai stati tanto stretti, e come i due Stati non abbiano mai avuto tanti interessi strategici in comune come oggi.

Apparentemente Pechino considera il miglioramento delle proprie relazioni con la Germania, leader economico dell’eurozona, come la chiave di volta per intensificare i rapporti con l’UE. Il fatto che Wen abbia annunciato il possibile soccorso cinese all’Europa proprio in occasione della visita della Merkel non è certo una semplice coincidenza.

Prima di lasciare la Cina la Merkel ha poi osservato come la sua amministrazione stesse attualmente adoperandosi per implementare gli accordi di cooperazione strategica tra i due Paesi in una serie di campi che vanno dallo sviluppo tecnico, all’economia, al sistema legale fino alla tecnologia agricola. Presso l’Accademia Cinese delle Scienze Sociali ha dichiarato: “Oggi possiamo parlare a pieno titolo di una partnership di cooperazione strategica, vista la nostra stretta collaborazione in diversi settori. Oggi arrivo qui proprio nella speranza di consolidare ulteriormente tale cooperazione”.

Soltanto tre mesi prima del viaggio della Merkel in Cina (il quinto da quando ha assunto la carica istituzionale nel 2005), il Ministro degli Esteri cinese Yang Jiechi si trovava a Berlino per il secondo appuntamento del dialogo strategico sino-tedesco tra i rispettivi Ministri degli Esteri. In quell’occasione ha dichiarato:

“Il Mondo Moderno sta vivendo un periodo di profondi cambiamenti. La comunità internazionale deve prestare sempre maggiore attenzione nei confronti di temi quali cooperazione e sviluppo. Sebbene l’Europa stia attualmente vivendo dei momenti difficili, essa rappresenta ancora uno degli attori più importanti sulla scena internazionale. Cina e Germania rafforzano i loro rapporti di cooperazione bilaterale, e la loro rispettiva influenza sugli eventi globali è in continua crescita. Entrambi i Paesi dovrebbero sfruttare la situazione globale e le occasioni uniche che ci si presentano per il futuro sviluppo delle relazioni bilaterali per promuovere senza sosta l’accrescimento stabile e a lungo termine della partnership strategica tra i due Stati”.

Il dialogo strategico, la cui prima tornata si è svolta lo scorso aprile a Pechino, rappresenta solo la punta della fitta e profonda serie di scambi di visite ufficiali in corso tra i due Paesi.

Nel gennaio 2011, il Vice Primo Ministro cinese Li Keqiang, favorito per succedere a Wen Jiabao nella veste di premier a inizio 2013, è stato in visita a Berlino. Il Vice Cancelliere e Ministro degli Esteri Guido Westerwelle ha visitato Pechino tra marzo e aprile dell’anno passato. E’ di tutta evidenza come le relazioni sino-tedesche vivano uno stato di salute decisamente buono dopo avere toccato il punto più basso nel corso del 2008.

I rapporti tra Cina e Germania avevano raggiunto la massima freddezza nel 2008, dopo che la Merkel nel 2007 aveva incontrato il Dalai Lama (la massima autorità spirituale del Tibet attualmente in esilio). Berlino aveva anche offerto il suo sostegno indiretto al Movimento per il Tibet Libero e aveva deciso di boicottare la cerimonia di apertura dei Giochi Olimpici Estivi di Pechino nel 2008 adducendo a motivazione il sostegno cinese al regime del Sudan, che Berlino accusava di genocidio.

La crisi era giunta dopo che la Merkel si era recata in visita ufficiale in Cina nel 2007, facendo sorgere la speranza di un roseo futuro per le relazioni sino-tedesche sulla scia dell’operato dei suoi predecessori, Helmut Kohl e Gerhard Schroeder. Questo però non le impedì di virare ben presto verso una diplomazia “orientata dai valori” come esplicitato nella relazione strategica sull’Asia presentata dal suo partito nel 2007.

Pechino giudicò mosse ostili l’incontro della Merkel col Dalai Lama e le iniziative prese dall’amministrazione tedesca; in risposta rimandò o cancellò del tutto una serie di visite ufficiali, incontri e forum di cooperazione bilaterale. Le relazioni non ritornarono a livelli normali fino a quando la Merkel non rilasciò alcune dichiarazioni che correggevano il tiro a margine del summit Asia-Europa tenutosi nell’ottobre del 2008 a Pechino.

Le relazioni sino-tedesche ritornarono gradualmente ai livelli standard, tanto che oggi Berlino appare l’alleato informale di Pechino in Europa (specialmente per quel che riguarda gli affari internazionali), e Pechino sembra dal canto suo l’alleato strategico di Berlino nel continente asiatico.

Questa evoluzione nei rapporti tra i due Paesi è arrivata senza alcun cambio delle rispettive classi dirigenti ai vertici, a dimostrazione che i due Stati hanno trovato un terreno d’incontro comune sebbene Berlino non abbia abbandonato la sua Strategia Asiatica “orientata dai valori”.

Ci sono diversi elementi concreti alla base dei passi in avanti della “partnership strategica” tra Cina e Germania.

Il più importante è probabilmente quello dei legami economici e degli interessi finanziari in comune. Si stima che il volume di interscambio commerciale tra Cina e Germania sia destinato a raggiungere i 160 miliardi di dollari quest’anno, in crescita rispetto ai 142 dell’anno passato, e pari a un terzo del volume totale del commercio della Cina con l’Unione Europea. Ciò mette chiaramente in luce come i due Paesi siano diventati ancora più dipendenti dai mercati dell’altro, in particolare in un periodo di recessione economica globale come quello presente in cui poi l’UE è sottoposta alla forte pressione della crisi interna dei debiti sovrani.

Dal momento che l’UE assorbe il 60% delle esportazioni tedesche, la Germania (in quanto economia fondamentalmente basata sull’export) ha dovuto sondare il terreno alla ricerca di nuovi mercati. La Cina è divenuta naturalmente la destinazione ideale per i prodotti tedeschi. Anche la Germania da parte sua costituisce un importante mercato di riferimento per la Cina, nonché partner di rilievo nel settore della cooperazione tecnologica.

Pechino e Berlino hanno inoltre posizioni simili in tema di affari economici internazionali. Sia la Cina che la Germania si oppongono a forme di protezionismo, in costante crescita per via dei dazi doganali diretti o indiretti che diversi Paesi adottano per “tutelare” i propri mercati interni.

I due Stati sono accomunati anche da visioni comuni in politica estera. Nel marzo del 2011 sia Pechino che Berlino si sono astenute dal votare la Risoluzione 1973 delle Nazioni Unite che sosteneva l’imposizione di una no-fly zone sulla Libia. Atteggiamento analogo tenuto anche nelle settimane seguenti nei confronti dell’azione militare intrapresa contro il regime di Tripoli dalla North Atlantic Treaty Organization (NATO) col sostegno degli Stati Uniti d’America.

Punti di vista simili sui maggiori temi internazionali hanno anche indotto i rappresentanti diplomatici dei due Paesi ad esprimere apprezzamento e sostegno reciproco nei loro confronti, nonostante tali prese di posizione siano fondate su concezioni ideologiche totalmente differenti. E’ interessante notare a tal riguardo come il Cancelliere tedesco Merkel abbia ricevuto la nomina come candidata al premio Confucio per la Pace (riconoscimento nato dall’iniziativa di un privato in risposta al Premio Nobel per la Pace) per essersi opposta all’attacco aereo della NATO in Libia.

Lo scorso giovedì Wen ha affermato che Cina e Germania dovrebbero operare congiuntamente in risposta ai temi della crisi finanziaria internazionale e dei debiti sovrani europei. Se l’offerta di aiuto della Cina in merito alla crisi del debito europeo potrebbe essere più retorica che concreta (Wen ha fatto notare come spetti all’Europa risolvere la propria crisi interna, anche se la Cina continuerà a sostenere la stabilità dell’Euro), resta il fatto che l’annuncio del sostegno cinese al piano di salvataggio è rilevante per lo sviluppo della partnership strategica.

E’ fondamentale che la Germania, in quanto leader di punta dell’economia dell’eurozona, cerchi il sostegno di altri Paesi per la risoluzione della crisi attuale, dal momento che ogni successo in tal senso andrebbe a rafforzare la leadership di Berlino all’interno della UE. Ciò ha un suo significato particolare anche perché Pechino non si affida più alla tattica del “divide et impera” nel suo approccio alla politica europea (cosa che faceva quando raffreddava i rapporti con uno Stato stringendo contemporaneamente quelli con un altro).

Per la Cina intrattenere oggi buoni rapporti con la Germania significa intrattenerli con l’Unione Europea, che considera attore di vitale importanza nella lotta per arrivare a un mondo multipolare e alla fine dell’egemonia statunitense.

Mentre gli USA procedono nella loro strategia di “ritorno in Asia” e la Cina viene messa sotto pressione dai Paesi confinanti alleati di Washington, garantirsi buone relazioni con l’UE attraverso buone relazioni con la Germania può contribuire in maniera positiva a sconfiggere i disegni statunitensi per isolare la Cina sullo scenario globale.

Se da un lato Berlino può beneficiare del mercato cinese in costante crescita e della cooperazione economica, dall’altro la Cina può beneficiare della Germania e dell’Europa sul piano economico e su quello politico. In altre parole: una Cina in rapido sviluppo e un’Europa forte e unita hanno potenzialmente diversi interessi in comune.

Questo matrimonio apparentemente sereno non è comunque costruito unicamente su basi solide, se si considera il rischio legato a scontri valoriali e ideologici.

Una volta che la crisi del debito nella UE sarà stato risolto e l’Occidente si sarà risollevato dalla sua crisi odierna, potrebbe riemergere e tornare in primissimo piano il “vecchio” spirito di critica dell’Europa verso Pechino su diritti umani, protezionismo commerciale e diritti sulla proprietà intellettuale. Ritornerà prepotentemente sulla scena l’obiettivo strategico dell’Europa di “allineare” o “normalizzare” (leggasi “occidentalizzare”) la Cina. Va poi detto anche che le relazioni atlantiche tra Stati Uniti ed Europa resteranno sempre più salde rispetto a quelle di quest’ultima con la Cina.

A questo scenario generale si aggiunga poi il conflitto di interessi euro-cinese per quanto attiene tre settori di competenza principali: l’alta tecnologia (la Cina sta velocemente colmando il divario che la separa dall’Occidente), l’export su scala globale e il mercato delle risorse naturali (soprattutto provenienti dai Paesi in via di sviluppo). Questo significa di non doversi aspettare che la Cina possa in futuro continuare a mantenere una partnership accomodante e priva di problemi con la Germania e l’Europa senza ostacoli di alcun tipo. I punti di vista condivisi e gli interessi in comune tra le parti sono tante quante le loro divergenze.

Per questa ragione Cina e Germania devono necessariamente stabilire i propri legami per lo sviluppo nel lungo termine sulla base di considerazioni pragmatiche e razionali. Lasciare che l’emotività abbia la meglio sulla diplomazia può avere potenzialmente ricadute pesanti in uno scenario internazionale complesso come quello attuale.

Dottor Jian Junbo, ricercatore universitario dell’Istituto di Studi Internazionali dell’Università di Fudan, in Cina, attualmente assistente accademico in visita presso la London School of Economico and Political Sciente nel Regno Unito.

(Copyright 2011 Asia Times Online (Holdings) Ltd.).

Traduzione di Alessandro Iacobellis

dimanche, 05 février 2012

Le rapport secret de l’Otan sur le double jeu pakistanais

Le rapport secret de l’Otan sur le double jeu pakistanais ou les talibans prêts à (re)prendre le contrôle de l’Afghanistan

Ex: http://mediabenews.wordpress.com/

Ce document décrit dans le détail la collusion entre les services secrets pakistanais et les talibans afghans.

La nature incestueuse des liens qui unissent les services de renseignements pakistanais (ISI) aux talibans afghans était connue depuis de longues années par les capitales occidentales. Mais le rapport secret compilé par des officiers américains en Afghanistan, basé sur 27.000 interrogatoires de plus de 4000 détenus talibans ou membres d’al-Qaida et transmis aux commandants de l’Otan le mois dernier, est une véritable bombe.

Le document, intitulé «l’état des talibans», repris mercredi par le Times et la BBC, décrit pour la première fois en détail les relations intimes et la collusion existant entre le gouvernement et les services pakistanais d’un côté, les talibans afghans de l’autre. L’État pakistanais aurait ainsi mis en place un réseau complexe d’espions et d’intermédiaires chargés de donner des conseils stratégiques aux talibans combattant la coalition.

Un soutien concret aux insurgés

«Le gouvernement du Pakistan reste intimement engagé auprès des talibans», notent les auteurs. Y compris dans l’assistance fournie aux insurgés, selon le rapport, pour organiser leurs attaques contre les forces de la coalition et le gouvernement Karzaï en Afghanistan. Les services secrets pakistanais, écrivent les auteurs, offrent un soutien concret aux insurgés via des groupes militants basés au Waziristan et au Baloutchistan, à la frontière de l’Afghanistan. Les officiers de l’ISI «soutiennent la nécessité de poursuivre le djihad et l’expulsion des envahisseurs étrangers d’Afghanistan».

Les services pakistanais, poursuit le rapport, sont au fait de toutes les activités des talibans afghans et de leurs chefs, qu’ils reçoivent régulièrement et à qui ils fournissent profusion de conseils. «Le Pakistan sait tout. Les Pakistanais contrôlent tout», affirme un commandant d’al-Qaida interrogé par les Américains.

Le rapport affirme également que le gouvernement pakistanais et l’ISI connaissent parfaitement les lieux de résidence des plus hauts dirigeants talibans. La capture de Ben Laden, tué par les forces spéciales américaines au nord d’Islamabad en mai 2011, dans une maison qui jouxtait une grande académie militaire, avait déjà jeté un froid entre Washington et Islamabad. Mais si l’on en croit les détenus interrogés, le chef taliban Haqqani habiterait juste à côté de l’ISI, dans la capitale pakistanaise. Quand au mollah Omar, le commandant suprême des talibans, il pourrait s’être réfugié dans la région de Quetta, au sud-est du Pakistan.

«Profondeur stratégique»

Entre les deux pays, les frontières, qui s’étendent sur 2.500 kilomètres, ont toujours été poreuses et pachtounes. Depuis l’intervention des forces internationales en Afghanistan après le 11 septembre 2001, les talibans se sont réfugiés dans des bases, au sein des Zones tribales frontalières.

Le Pakistan et ses services de renseignements, qui ont besoin de la «profondeur stratégique» de leur voisin du Nord, notamment face à l’ennemi indien héréditaire, ont toujours joué un double jeu dans la région, faisant croire aux Américains qu’ils participaient à la guerre contre le terrorisme tout en encourageant les extrémistes en Afghanistan. Mais le rapport des officiers américains va encore plus loin en suggérant que les chefs talibans sont directement manipulés par le Pakistan.

Eclairage :

Soutenus par leurs alliés pakistanais, les talibans s’apprêtent à reprendre le pouvoir après le retrait des forces de l’Otan prévu en 2014. Serait-ce un échec majeur de la politique occidentale menée en Afghanistan depuis dix ans et dont l’un des buts avait été de chasser du pouvoir les talibans alliés à al-Qaida, puis d’empêcher leur retour? C’est en substance ce que suggère le contenu du rapport secret américain transmis à l’Otan le mois dernier.

Ses conclusions, en tout cas, sont en contradiction totale avec les déclarations des chefs militaires et politiques occidentaux, qui assurent au contraire que les insurgés afghans ont reculé, ­affaiblis par la nouvelle politique de contre-insurrection (surge). Et que les forces de sécurité afghanes, police et armée, seront bientôt assez fortes pour assurer la sécurité du pays et résister à la pression des talibans.

 

 

Changement de stratégie

«La force, la motivation, le financement et les succès tactiques des talibans sont demeurés intacts», précise le rapport. Les insurgés sont même davantage «confiants» dans leur victoire, que beaucoup jugent aujourd’hui «inévitable».

Après avoir été chassés du pouvoir fin 2001, les talibans ont commencé à regagner du terrain à partir de 2005, lorsque les forces américaines et britanniques étaient polarisées sur le conflit irakien. Aujourd’hui, la guérilla est active dans les deux tiers du pays. Elle mène régulièrement des actions jusqu’au cœur de la capitale.

Depuis un an, affirment les détenus interrogés dans le rapport, les talibans ont changé de stratégie. Ils privilégient désormais les efforts destinés à capitaliser sur l’impopularité du gouvernement corrompu d’Hamid Karzaï plutôt que les opérations militaires.

Afin de ne pas retarder le transfert de responsabilités aux forces afghanes, le mollah Omar aurait signé une directive demandant aux insurgés de ne pas attaquer les troupes étrangères quand elles se retirent. Et pour encourager les forces de l’Otan à quitter l’Afghanistan plus vite, les talibans auraient volontairement cessé leurs attaques dans certaines régions. Ils ont aussi, affirment les détenus interrogés par les Américains, multiplié leurs efforts pour convaincre les responsables gouvernementaux au niveau local et les soldats enrôlés dans les forces afghanes de les rejoindre. C’est la première fois qu’est ainsi décrite la coopération ­entre les insurgés talibans et les militaires de l’ANA, formés par les troupes de l’Otan.

Gouvernement de l’ombre

«Que ce soit ou non officiel, les talibans, dans tout l’Afghanistan, travaillent déjà avec le gouvernement au niveau local», affirme le rapport. Certains membres du cabinet de Kaboul auraient même repris contact avec les insurgés, anticipant leur victoire. «De nombreux Afghans se préparent à un éventuel retour des talibans», écrivent encore les auteurs.

L’émergence progressive d’un gouvernement taliban de l’ombre et l’influence grandissante des insurgés dans les zones où les forces de l’Otan se sont retirées, posent aujourd’hui des questions sur la capacité du gouvernement et des forces afghanes à contrôler le pays après 2014. Les forces de sécurité afghanes, qui formaient pourtant l’ossature de la nouvelle stratégie occidentale, seront-elles capables de résister longtemps aux talibans après le départ des troupes de combat? Rien n’est moins sûr, même si, avant de pouvoir reprendre Kaboul, les insurgés devront encore affronter les forces spéciales des pays occidentaux, qui n’ont pas prévu de se retirer en même temps que les troupes de combat, en 2014.

Isabelle Lasserre

mardi, 31 janvier 2012

Erdogan règle ses comptes avec l’armée turque

Günther DESCHNER:

Erdogan règle ses comptes avec l’armée turque

Certaines pratiques douteuses du gouvernement d’Erdogan approfondissent les césures qui existent déjà dans le monde politique et la société en Turquie

ilker-basbug.jpgL’arrestation spectaculaire de l’ancien chef de l’état-major de l’armée turque, Ilker Basbug (photo), et la plainte déposée contre l’ancien chef de la direction militaire du coup d’Etat de 1980 et ex-président de la République, Kenan Evren, a crée l’événement et éveillé toutes les attentions, bien au-delà des frontières turques. Cette arrestation et cette mise en examen ont montré clairement combien profondes sont les césures qui déchirent la société et le monde politique dans ce pays, qui est une pierre angulaire de l’OTAN. Le motif qui se profile derrière ces manoeuvres politico-judiciaires est à rechercher dans le fameux procès, qui est en cours depuis 2007, contre le réseau secret “Ergenekon”, auquel les organes du gouvernement d’Erdogan et le procureur général reprochent d’entretenir, par le biais de la terreur, des peurs et des émotions dans la population pour justifier un nouveau putsch militaire.

Avec l’arrestation de Basbug, le cercle des hommes soupçonnés d’intentions putschistes s’accroît. Il faut savoir que l’ancien chef de l’armée du deuxième pays le plus militarisé de l’OTAN, du moins sur le plan quantitatif, est considéré comme un “réaliste” (dans un commentaire publié dans le journal “Hürriyet”), “qui savait que le climat politique en Turquie avait atteint un point où plus aucun putsch militaire n’aurait été accepté, ni en Turquie même ni dans la communauté internationale”. On reproche aujourd’hui à ce général retraité depuis 2010 d’avoir été, en tant que “membre d’une association terroriste”, impliqué “dans un plan visant à renverser le gouvernement islamo-conservateur de l’AKP”.

Basbug se retrouve ainsi dans un aréopage illustre: plus de trois cents personnes —des militaires de haut rang, des professeurs, des recteurs d’université, des avocats et des journalistes— sont désormais considérées comme membres ou comme soutiens d’une ligue soi-disant secrète et incarcérées, pour partie, depuis de nombreuses années. L’opinion publique turque attend en vain, et depuis longtemps, qu’un premier jugement soit rendu ou que des preuves tangibles soient présentées. Plus le cas est trainé en longueur, plus le cercle des “putschistes” supposés va s’accroître et plus les arrestations se succéderont au sommet de la hiérarchie sociale et politique; quant à la crédibilité de l’opération, elle se réduira quasi à néant.

Certains commentateurs remarquent que le système juridique turc est responsable de cette lenteur: les procès durent longtemps parce que le système ne prévoit pas de libération conditionnelle sous caution. D’autres, plus critiques, reprochent au gouvernement d’Erdogan, de se contenter de simples suspicions et d’en profiter pour baillonner définitivement d’éventuels opposants kémalistes. Le procès, pris dans son ensemble, ne servirait en réalité qu’à consolider les positions de l’AKP dans les appareils de la justice et de l’Etat.

Certes, il s’avère exact que la Turquie est un pays où, par trois fois depuis 1960, des putsch militaires ont renversé le gouvernement. On ne peut donc pas dire que tout soupçon, quant à l’éventuelle planification d’un coup d’Etat, soit le fruit de purs fantasmes conspirationnistes. Néanmoins bon nombre d’observateurs pensent que le procès intenté sert surtout à réduire au silence ceux qui critiquent le régime.

Depuis la fondation de la république par le Général Mustafa Kemal, surnommé plus tard “Atatürk”, l’armée turque se pose comme la gardienne des principes séculiers, porteurs du “kémalisme” en tant qu’idéologie d’Etat. A ce titre, l’armée a pu acquérir une influence qui aurait été impensable dans d’autres démocraties. Jusqu’à nos jours, elle a gardé ses positions privilégiées. Au cours des années écoulées, le premier ministre Erdogan a pu réduire quelque peu cette influence, sans que les dirigeants de l’armée cessent vraiment de constituer un facteur de puissance. Ce n’était un secret pour personne: les généraux toisaient avec un grand mépris les politiciens de la “contre-élite” islamique, qui gouvernent aujourd’hui le pays.

Atatürk, fondateur de l’Etat, avait, expressis verbis, donné à l’armée la mission, après sa mort, de maintenir intact le système politique qu’il avait mis en place. Les militaires sont demeurés fidèles à cette mission et, par trois fois, en 1960, en 1971 et en 1980, ils ont renversé des gouvernements élus. Le coup d’Etat du 12 septembre 1980 fut de loin le plus sanglant: la Turquie avait été au bord de la guerre civile; 230.000 personnes furent inculpées; 50 condamnés ont été exécutés; des centainesd’autres sont morts en prison. Des dizaines de milliers de Turcs quittèrent le pays. Les généraux ont alors imposé une nouvelle constitution, dont les dispositions autoritaires ont marqué la Turquie.

Plus de trente ans après ces faits, l’ancien chef des militaires, Kenan Evren, aujourd’hui âgé de 94 ans, et l’ex-général Tahsin Sahinkaya, 86 ans, devront subir un procès. Pendant longtemps, Evren a été protégé contre toute poursuite judiciaire mais, après une modification de la constitution en septembre 2010, il a perdu son immunité. Depuis, plusieurs victimes de la junte militaire ont insisté pour que les officiers putschistes de 1980 soient poursuivis.

Une chose est sûre aujourd’hui: le moral, déjà sérieusement entamé, des dirigeants de l’armée turque, vient de prendre un nouveau coup dur avec l’arrestation de Basbug et l’inculpation d’Evren. Une fois de plus, l’AKP islamique vient de remporter un évident succès dans la lutte qui l’oppose à l’ancienne élite séculière, à laquelle appartient le sommet de la hiérarchie militaire. Le fossé se creuse de plus en plus entre le gouvernement islamisant et l’établissement séculier en Turquie.

Günther DESCHNER.

(article paru dans “Junge Freiheit”, Berlin, n°4/2012; http://www.jungefreiheit.de ).

dimanche, 22 janvier 2012

Flambée Du Prix de L’Essence Conséquence Directe Des Sanctions Contre L’Iran

Flambée du prix de l’essence: conséquence directe des sanctions contre l’Iran

En France le prix de l’essence à la pompe a atteint un record historique. Ni les US ni Israël n’importent de pétrole iranien et par conséquent ne subissent de plein fouet les conséquences. En plus les US ont un accord avec Israël pour leur fournir du pétrole en cas de pénurie (pendant une guerre un embargo par exemple) et Israël dispose également dans le Sud d’importants réservoirs souterrains.

Flambée  Du Prix de L'Essence Conséquence Directe Des Sanctions Contre L’Iran
Le prix du carburant a atteint un niveau historique en France vendredi, selon des données hebdomadaires compilées par la Direction générale de l’énergie et du climat. De plus, enlevez la facture pétrolière, et la France devient tout de suite excédentaire sur la balance de ses exportations donc si le prix du pétrole flambe le déséquilibre de sa balance commerciale va s’accentuer.Autre facteur de flambée du Brut la chute de l’Euro face au dollar provoquant une augmentation de la facture pétrolière.

Le prix du Brut flambe à cause des spéculations portant à la fois sur les sanctions unilatérales contre l’Iran déjà prises et que va renforcer l’UE imitant en cela les US sous pression du Lobby Juif Sioniste, et sur les rumeurs d’attaques militaires par les US et ou Israël contre les installations nucléaires iraniennes.

Les compagnies pétrolières – dont Total qui ne paie pas d’impôt en France et l’Etat français via ses taxes – premières bénéficiaires de cette envolée du Brut la répercutent immédiatement à la pompe bien sûr.Le PDG de Total, Christophe de Margerie estime que “les chances que le baril descende en dessous de 100 dollars sont faibles” et qu’il devrait “rester dans la zone des 100-120 dollars” des chiffres qui pourraient être revus à la hausse si la situation au Moyen Orient se dégrade à cause des velléités colonialistes belliqueuses des US Israël et leurs ingérences continuelles par des actions clandestines terroristes en Syrie et en Iran.Total a bénéficié des cours élevés du pétrole au 3e trimestre 2011 avec un bénéfice net en hausse de 17 % à 3,31 milliards d’euros. Pour 2012, le PDG de Total prévoit des résultats “en hausse” pour la compagnie pétrolière et ce qu’il ne dit pas bien sûr pour les dividendes de ses actionnaires. Les Français qui font le plein pour aller bosser – et les autres notamment ceux qui vivent en périphérie des villes et à la campagne – apprécierons.

Les US ISRAEL viennent de mener une vaste campagne de propagande sur des exercices militaires conjoints – finalement repoussés- que s’est empressé de relayer avec de nombreux détails le site affilié aux services de renseignements militaires et de propagande israélienne Devka Files. L’objectif de cette campagne c’est de faire pression sur l’UE pour qu’elle adopte des sanctions contre l’importation de pétrole iranien et boycotte la Banque Centrale d’Iran.

Pour se faire, et avec la complicité de l’administration Obama qui feint de vouloir « restreindre » les velléités guerrières de l’entité coloniale sioniste, les Juifs israéliens utilisent leur méthode favorite le chantage à une intervention militaire d’où récemment le battage médiatique international intensif sur une possible guerre Iran US Israël.

Ce qui est passé sous silence par contre lorsqu’on parle de sanctions unilatérales des US de l’UE et consorts contre l’Iran c’est que les deux principaux instigateurs de ces sanctions les US et Israël n’importent pas de pétrole de l’Iran et par conséquent leurs économies et leurs populations respectives sont beaucoup moins touchées que celles des membres de l’UE dont la France même si ces deux pays subissent également les contre coups de la flambée des cours du Pétrole.

En effet les US importent majoritairement leur pétrole – par ordre d’importance – du Canada de l’Arabie Saoudite leur allié whahhabite et protégé du Golfe, du Mexique, du Venezuela et du Nigéria ces pays couvrant à eux seuls 69% des importations américaines de Brut. Autre pays exportateur de Brut vers les US par ordre décroissant de barils exportés : La Colombie, l’Irak, L’Equateur, l’Angola, La Russie, Le Brésil, Le Koweït, L’Algérie, Oman.

Par contre les US seraient directement touchés pour leurs importations de pétrole des pays du Golfe par une réglementation et un contrôle astreignants mis en place par l’Iran pour emprunter ses eaux territoriales au niveau du passage d’Hormuz – tankers pétroliers transportant le pétrole d’Arabie Saoudite, d’Irak, du Koweït, d’Oman… et autres navires de guerre dont ceux de la Vème Flotte US stationnée à Bahreïn dans un cul de sac – ce que le parlement iranien pourrait décidé en toute légalité conformément au droit de la mer international ce d’autant plus qu’un embargo unilatéral sans résolution du CSONU sur les exportations de pétrole iranien constitue un acte de guerre. L’Iran serait en droit de prendre les mesures nécessaires pour assurer sa sécurité Terre Mer Air inclus limiter drastiquement la circulation des navires étrangers dans ses eaux territoriales aux alentours du Détroit D’Hormuz.

L’administration Obama sous la pression des Républicains néocons alliés des Juifs sionistes américains a ratifié cet embargo pétrolier et les sanctions qui l’accompagnent pour les sociétés étrangères faisant affaire avec l’Iran notamment via la Banque Centrale d’Iran risque à terme d’en payer chèrement les conséquences économiquement dans un climat de Grande Récession qui pourrait se transformer en Méga Récession.

Les Juifs sionistes et leurs alliés néo cons américains n’ont aucun problème à promouvoir agressivement -inclus en corrompant les élus du Congrès américains – cet embargo sur les importations de pétrole iranien.

Le régime colonial sioniste auto proclamé Israël, lui aussi n’importe pas de pétrole de l’Iran sauf à l’époque du Shah à partir de 1968 jusqu’en 1979 utilisant pour se faire un pipeline le «TIPline». Israël importe des milliers de barils par jour et occupe la 42ème place sur la liste des 211 pays importateurs de pétrole et 35ème place per capita en matière de consommation.

Israël dépend à 99% du marché mondial du pétrole pour ses importations et si les Israéliens subissent aussi par ricochet les conséquences de la flambée du Brut elles sont bien moindre que celles subies dans les pays membres de l’UE dont la France.

Pour ce qui est de conséquences éventuelles de la réduction du trafic ou de la fermeture du Détroit D’Hormuz par l’Iran Israël n’est pas concerné et n’en subirait pas les conséquences à la différence des pays membres de l’UE dont la France et des US.

Bien que ce soit plus difficile de répertorier les pays producteurs de pétrole qui exportent vers Israël car certains pays du Golfe le font clandestinement ce ne sont pas eux qui approvisionnent majoritairement le régime sioniste en Brut.

90% des importations pétrolières d’Israël viennent de la Mer Caspienne. Deux importants pipelines sont impliqués dans cet approvisionnement Le Caspian Consortium Pipeline qui transporte du pétrole provenant du Khazakstan et de Russie à Novorossiysk un port russe sur la mer Noire qui est ensuite transporté par tankers jusqu’au port de Haïfa qui avec le port d’Askelon plus au Sud sont les deux terminaux pétroliers gérés respectivement par Oil Refineries Ltd à Haïfa et Paz Oil Company Ltd à Ashdod à côté d’Ashkelon.

Un nouveau pipeline a été mis en service le BTC pipeline -Baku-Tbilisi-Ceyhan- qui transporte du pétrole de l’Azerbaïdjan via la Georgie et la Turquie jusqu’au port méditerranéen turc de Ceyhan puis par voie maritime jusqu’à Ashkelon mais Israël la Turquie et les compagnies pétrolières à qui appartiennent le BTC dont BP ont des projets de construction de pipelines – 400Km- sous la mer le long de la côte Est de la Méditerranée pour le transport non seulement de pétrole mais aussi de gaz naturel d’électricité et d’eau qui d’Ashkelon seraient ensuite acheminés par pipelines à Eilat sur la Mer Rouge et de là vers l’Asie.

La Russie qui exporte du pétrole en Israël utilise déjà discrètement ces voies d’acheminement pour envoyer son pétrole en Asie notamment en Inde et en Chine.

L’Azerbaïdjan – pays à majorité musulmane – est donc le plus important fournisseur de pétrole d’Israël et ce n’est pas sans raison que des sites d’institutions étatiques de ce pays viennent de subir des attaques internet par des hackers qui dénoncent cette collaboration avec le régime colonial sioniste.

Israël bénéficie également d’un accord avec l’Egypte concernant sa production de pétrole et de gaz dans le Sinaï restitué lors de la signature du Traité de paix de Camp David en 1979 afin de bénéficier d’un approvisionnement prioritaire en pétrole en cas de pénurie mais compte tenue des besoins grandissant de l’Egypte et des changements politiques survenus ces derniers mois il est peu probable que cet accord soit respecté si la situation se détériorait en matière d’approvisionnement pétrolier pour Israël.

Bien que les relations entre la Turquie et Israël semblent – nul ne sait ce qui se passe en coulisses le gouvernement turc d’Erdogan joue l’anti sioniste surtout pour son opinion publique turque – s’être détériorées ces derniers mois pas question qu’Ankara coupe le robinet d’approvisionnement en pétrole d’Israël tout simplement parce que le BTC appartient à des multinationales et que la Turquie est liée par des engagements vis-à-vis de la libre circulation du pétrole provenant de la Caspienne sur son territoire et à travers le Bosphore qu’elle contrôle et par où transitent des tankers provenant de la Mer noire transportant du pétrole à destination d’Israël.

Concernant le Bosphore, le Traité de Montreaux de 1936 garantit la libre circulation en temps de paix des navires à travers le Détroit du Bosphore et des Dardanelles en contre partie de quoi la Turquie en a le contrôle. O0bligée de respecter ce traité la Turquie ne peut donc pas empêcher des tankers de circuler à travers le Bosphore notamment pour approvisionner Israël.

D’autre part suite aux conclusions de la Commission israélienne Agranat chargée d’enquêter sur les erreurs commises lors de la Guerre de Kippour en 1973 – Israël avait alors du faire appel d’urgence aux Américains pour lui livrer du pétrole surtout du kérosène pour ses avions de combat- l’amiral Moshe Shahal à l’époque ministre de l’énergie dans les années 90 a fait construire des réservoirs de pétrole souterrains dans le Sud soit disant protégés d’attaques conventionnelles et nucléaires.

Ces réservoirs contiennent une réserve stratégique de pétrole en cas de pénurie d’approvisionnement sur le marché mondial à cause d’une guerre ou d’un embargo par exemple. Cette réserve de pétrole a été utilisée pour la dernière fois lors de la guerre de l’été 2006 au cours de laquelle le Hezbollah a pilonné de ses roquettes artisanales le port de Haïfa et ses alentours empêchant les tankers pétroliers étrangers de s’approcher des côtes israéliennes et donc de décharger leur précieuse cargaison d’or noir.

En clair les deux pays les US et Israël – mais surtout Israël via son réseau d’influence de Juifs sionistes infiltrés au plus au niveau de l’administration américaine et leurs soutiens indéfectibles chez les néo cons US – qui poussent agressivement les états membres de l’Union Européenne à imposer un embargo sur l’importation de pétrole iranien sont à l’abri des conséquences incontrôlables notamment les effets dévastateurs sur les économies des pays de la zone euro d’un tel embargo.

Les sanctions unilatérales prises contre l’Iran par les US et l’UE – auxquelles s’opposent d’ailleurs la Russie et la Chine – notamment cet embargo contre l’importation de pétrole iranien et toute opération financière avec la Banque Centrale d’Iran sont non seulement illégales un casus belli en droit international régissant les lois de la guerre – un tel embargo ne peut être décidé que par le CSONU comme cela a été le cas de l’Irak de Saddam Hussein avec les conséquences désastreuses sur la population civile irakienne dont la morts de nombreux enfants – mais elles sont de plus basées sur le dernier rapport mensonger de l’AIEA de Yukiya Amano (au service des US comme lui-même l’a affirmé selon un câble révélé par Wikileaks) accusant sournoisement l’Iran d’avoir un programme nucléaire militaire.

Ces accusations ont été portées depuis plusieurs années donc rien de nouveau sur la base de documents – les fameux documents du pc portable – que l’ancien secrétaire général de l’AIEA Mohamed El Baradei avait rejetés parce qu’ils les considéraient comme non fiables autrement dit des faux.

Depuis plusieurs experts en nucléaire militaire de même que d’anciens inspecteurs de l’AIEA ont confirmé ces affirmations et allant plus loin même ont déclaré pour certains d’entre eux après enquête et examen minutieux qu’ils avaient été fabriqués par le Mossad et transmis à l’AIEA via le MEK le groupe terroriste de la secte MEK (MKO et ses Gourous Maryam et Massoud Rajavi ) protégée par la France de Sarkozy et consorts et utilisée pour fournir des supplétifs en Iran aux services d’espionnage israéliens et commettre des attentats et assassinats contre des scientifiques iraniens.

Quant à ceux qui comme le ministre des affaires étrangères français Alain Juppé – roue de secours de l’UMP pour la présidentielle 2012 et candidat chouchou des Américano Sionistes au cas ou Sarkozy rattrapé par ses affaires de malversations Karachi, Bettencourt etc… ne pourrait pas se présenter – affirment que les Pays du Golfe pourront palier à la réduction de production de pétrole iranien, ils mentent.

En effet l’ex président de l’OPEP, Chakib Khalil, a mis en garde les pays européens concernant l’incapacité pour l’Arabie saoudite et les autres pays arabes producteurs de pétrole dans le Golfe Persique d’assurer leurs besoins en pétrole.

M.Khalil a fait remarquer que les plus gros importateurs du pétrole iranien, comme le Japon – qui s’est montré réservé quant à l’application de l’embargo sur le pétrole iranien et trouvera certainement un moyen de le contourner – et surtout l’Union européenne devront assurer leur besoin en pétrole auprès de l’Arabie Saoudite, du Qatar et des Émirats Arabes Unis.

Il a ajouté que ces pays ne pourraient combler les besoins des pays membres de l’UE que pendant une très courte période en gros 1 mois seulement. Ensuite ils (dont la France) seront obligés de taper dans leurs réserves de pétrole.

Cela provoquera une nouvelle envolée du prix du pétrole par ricochet en France – et ailleurs aussi – celle du prix de l’essence à la pompe et par ricochet encore un plus grand déséquilibre de la balance commerciale française donc un endettement encore plus grand.

Une Méga Récession pour l’ensemble de l’UE.

De là à penser que les Américano Sionistes ont concocté un plan de guerre économique – avec le concours de l’Allemagne et de certains dirigeants dont Sarkozy qui font passer les intérêts des US Israël avant ceux de la France et des Français – pour affaiblir durablement l’Europe afin de l’asservir à son dictat notamment en matière de politique étrangère surtout en ce qui concerne le Grand Moyen Orient il n’y a qu’un pas facile à franchir les faits ci-dessus parlant d’eux-mêmes réfutant d’avance toute accusation fascisante de «théorie du complot» pour quiconque dénonce Israël et son parrain les US de vouloir à terme provoquer une IIIème Guerre Mondiale.

Mercredi 18 Janvier 2012

mercredi, 18 janvier 2012

Welke bedoelingen heeft Poetin met de Euraziatische Unie?

 

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Welke bedoelingen heeft

Poetin met de Euraziatische

Unie?


Ze is qua oppervlakte tienmaal groter dan de Europese Unie en het doel is om het uitgestrekte oostelijke deel van het Europese continent met Azië te vervlechten. Welke doelstellingen steken achter dit project? Alexander Rahr heeft het uitgezocht. Hij is kort geleden teruggekeerd van de samenkomst van de Valdaiclub, waar hij de gelegenheid had om met premier Poetin te praten, die hoogstwaarschijnlijk in 2012 opnieuw als president zijn intrek in het Kremlin neemt.

Uit: Eurasisches Magazin 12-11 · 12.12.2011

Eurasisches Magazin: Tegen het einde van het jaar zou op het grondgebied van de voormalige Sovjetunie op initiatief van Poetin een nieuwe Euraziatische Unie moeten ontstaan. U hebt de initiatiefnemer daar in de Valdaiclub over bevraagd. Wat bent u te weten gekomen?

Alexander Rahr: De afspraak met Poetin heeft drie uur geduurd en vormde zonder twijfel het hoogtepunt van mijn gesprekken. Het is inderdaad zo dat - precies 20 jaar na het uiteenvallen van de Sovjetunie – op 80 procent van haar grondgebied een nieuwe unie onder de naam “Eurazië” zal ontstaan. Deze statenbond, die vergelijkbaar is met de EEG uit de jaren ’50, zal Rusland, Kazakstan, Wit-Rusland, Kirgizië en Tadzjikistan omvatten.

De Euraziatische Unie wordt in een eerste stadium enkel een economische gemeenschap

EM: Is het Poetin te doen om een heruitgave van de Sovjetunie?

Rahr: In geen geval. De Euraziatische Unie wordt in een eerste stadium enkel een economische gemeenschap, een vrijhandelszone, zonder eigen president of parlement. Ze zal worden geleid door Euraziëcommissarissen, naar het voorbeeld van haar Brusselse tegenhanger, wier taak bestaat uit het stroomlijnen van de economische en de juridische systemen van de voormalige Sovjetrepublieken die zich verder willen integreren.

EM: In een dergelijke unie heeft Rusland toch een verpletterend overwicht ten opzichte van alle andere staten. Zijn zij werkelijk bereid om hun net verworven onafhankelijkheid weer op te geven?

Rahr: Men zal met de integratie zeer omzichtig moeten omspringen. Rusland wil de landen die zich willen integreren niet afschrikken. Maar natuurlijk speelt Moskou in de financiële crisis zijn macht uit. Rusland is bereid om de landen die tot de Euraziatische Unie toetreden goedkoop gas te leveren, hen kredieten toe te staan en zijn eigen markt open te gooien. Maar een land zoals Kazakstan, dat inmiddels een eigen machtsstatus heeft opgebouwd, zal zich niet zo snel laten inpakken door Moskou.

Poetin wilde eigenlijk een vrijhandelszone van Brest tot Vladivostok

EM: Wat heeft Poetin precies geantwoord op uw directe vraag naar de doelstellingen achter het nieuwe integratiemodel?

Rahr: Ik heb Poetin onmiddellijk de vraag gesteld of de Euraziatische Unie een brugfunctie moest vervullen tussen voormalige Sovjetstaten en de Europese Unie, een soort tussenstop met als einddoel de vereniging van West- en Oost-Europa in het gemeenschappelijke EU-huis, zoals Michael Gorbatsjov het 20 jaar geleden stelde. Uiteindelijk had Poetin precies een jaar geleden op het forum van de Süddeutsche Zeitung in Berlijn het voorstel van een vrijhandelszone van Brest tot Vladivostok gelanceerd. Bondskanselier Merkel heeft dit toen afgewezen – Rusland moest volgens haar eerst toetreden tot de Wereldhandelsorganisatie.

EM: En wat was zijn antwoord daarop? Het laatste struikelblok voor een Russische toetreding tot de WTO, met name het veto van Georgië, is van de baan. Is de tijd nu rijp voor een Eurazië naar Russisch model?

Rahr: Het antwoord van Poetin heeft mij wat uit het lood geslagen. Enerzijds was zijn stelling dat alle staten van de Euraziatische Unie dienden toe te treden tot de WTO en samen moesten opschuiven richting EU. Maar anderzijds zei hij dat de tradities van de voormalige Sovjetrepublieken niet samengaan met het West-Europese acquis – het bindende gemeenschappelijke bezit. Het is niet de bedoeling dat de Euraziatische Unie zich tot een soort West-Europese waardenclub ontpopt. Tevens hamerde hij erop dat de Euraziatische Unie geen brugfunctie vervult, maar een autonoom bondgenootschap is. Maar toen liet hij bij wijze van spreken de kat toch nog uit de zak.

De Euraziatische Unie is geen nieuwe Sovjetunie

EM:  In welke zin?  Heeft Poetin een tipje van de sluier gelicht en u verklapt welke zijn ware bedoelingen zijn met de oprichting van de Euraziatische Unie?

Rahr: Hij zei dat de Euraziatische Unie zich zowel op de EU als op China zou richten. De handelsbetrekkingen met China zouden intensiever en “strategischer” worden. Intussen verkopen de Russen veel olie, gas, wapens en kernreactoren aan China. Daartegenover staat dat de EU er alles aan doet om Rusland van de westelijke gasmarkt te verdringen. Rusland zal dit niet zomaar over zijn kant laten gaan. Het is van plan om zijn pijplijnen van west naar oost te heroriënteren.

EM: Wat moeten we daaruit opmaken?

Rahr: Heel eenvoudig. De Euraziatische Unie, die tienmaal groter is dan de hele Europese Unie, wil het uitgestrekte oostelijke deel van het Europese continent met Azië vervlechten. Indien de West-Europeanen Rusland niet in hun Europa willen, zal Poetin de economische integratie met Azië nastreven, hoewel deze idee in het westen op dit moment als volledig onrealistisch en als zuivere Poetin-propganda wordt afgedaan.

EM: En wat is er werkelijk aan de hand? Is deze Euraziatische Unie meer dan enkel propaganda? Staan we dan toch aan de vooravond van een nieuwe Sovjetunie, weliswaar ditmaal met een zwaartepunt in Azië?

Rahr: De Euraziatische Unie is geen nieuwe Sovjetunie. Poetin heeft in de Valdaiclub gesteld dat enkel gekken naar een herleving van het Russische Rijk streven. Waar het wel om gaat is het vinden van een historische rol voor Rusland en de andere voormalige Sovjetrepublieken in de nieuwe economische wereldorde van de 21ste eeuw. Deze staten gaan niet in de EU opgenomen worden en als gevolg van de eurocrisis is de EU voor decennia verzwakt. Dus zoeken zij naar andere overlevingsvormen in een wereldeconomie die zich regionaal overal integreert. Wanneer we tegenwoordig de EU, de NAFTA, de MERCOSUR, de ASEAN, de Afrikaanse Unie en de Unie van de Arabische Maghreb hebben, waarom zouden de voormalige Sovjetrepublieken zich dan niet verenigen in een regionaal bondgenootschap? Zo zal het effectief lopen.

*

Lees ook het EM-interview „Wir können die Herausforderungen der Zukunft nur zusammen mit Russland meistern“ in EM 10-2011 en de recensie van Alexander Rahrs nieuwste boek „Der kalte Freund – Warum wir Russland brauchen: Die Insider-Analyse“ in EM 10-2011.

Interview: Hans Wagner

 

mercredi, 11 janvier 2012

La crise iranienne de plus en plus intégrée dans la crise générale

La crise iranienne de plus en plus intégrée dans la crise générale

Les pays non alignés au bloc occidental entrent dans une phase active de la guerre des devises en commerçant avec l'Iran en monnaie locale

Ex: http://mbm.hautetfort.com/

Parallèlement à sa posture militaire affirmée dans le Golfe au nom de l’esprit de la souveraineté régionale, l’Iran travaille beaucoup en ce moment à rassembler le plus possible de réaffirmations de liens amicaux avec d’autres pays, d’une façon directe ou indirecte. Il s’agit d’une offensive diplomatique ou autre, mais qui se situe essentiellement au sein du système de la communication qui est sans aucun doute le champ privilégié de l’“action”, aujourd’hui dans la crise iranienne. Il est évident que les interventions des uns et des autres dans cette période de grande tension constituent des actes politiques, toujours dans le champ du système de la communication.

• Il nous semble que la position de la Turquie est à nouveau un point important, avec une réaffirmation sans ambigüité des liens entre ce pays et l’Iran. La semaine dernière, le ministre des affaires étrangères Ahmet Davutoglu, l’homme le plus important du cabinet turc après Erdogan, était à Téhéran où il a eu diverses conversations pour réaffirmer les liens entre les deux pays. Samedi, Davutoglu a réaffirmé cette atmosphère amicale au cours d’une interview télévisée, en trouvant une formule-choc qui porte tout le crédit venu de ses conceptions d’universitaire et d’intellectuel du monde musulman : «Les liens entre l’Iran et la Turquie sont à leurs meilleurs niveaux depuis 400 ans». (Ci-dessous, selon PressTV.com, le 8 janvier 2012.)

«Turkish Foreign Minister Ahmet Davutoglu has emphasized that Iran-Turkey ties are at the highest level in the past 400 years. Davutoglu made the remarks in an interview with a Turkish TV network on Saturday. He hailed the maintenance of warm relations between Tehran and Ankara and called for further expansion of interactions between the two neighboring nations…»

• La Chine a officiellement une prise de position qui, selon la prudence coutumière de sa diplomatie, constitue un soutien officiel indirect à l’Iran. La Chine signale notamment qu’elle poursuivra normalement ses liens commerciaux avec l’Iran, notamment concernant la livraison du pétrole. (Sur PresTV.com, le 7 janvier 2012.)

«China has dismissed the new US sanction against Iran's oil sector, saying that the commercial ties with Iran are totally legitimate and should not be subject to any punishment. “China maintains normal and transparent energy and economic cooperation with Iran which does not violate UN Security Council resolutions and these interactions should not be affected,” Chinese Foreign Ministry spokesman Hong Lei told a daily news briefing on Thursday. “China opposes the placing of one's domestic law above international law and imposing unilateral sanctions on other countries,” he added.

»Hong went on to say that sanctions are not the correct approach to easing what the US calls tensions over Iran's nuclear program, adding that, “Dialogue and negotiation is the right way out.”»

• La Russie n’est indirectement pas en reste sur cette ligne, au travers d’une déclaration de l’ambassadeur d’Iran en Russie (PressTV.com, le 8 janvier 2012), annonçant que la Russie et l’Iran s’étaient mis d’accord, depuis un projet lancé dans ce sens en marge du sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghai, en juin 2011, pour négocier et régler leurs échanges commerciaux dans leurs deux monnaies nationales (rial et rouble), au lieu du dollar. Cette annonce est clairement inscrite, par les Iraniens, comme une mesure commune du même esprit que les déclarations russes hostiles aux nouvelles sanctions décidées par les USA et les pays du bloc BAO (les Européens ayant enchaîné sur l’embargo pétrolier décidé par les USA, selon une ligne politique dont personne, dans les milieux européens, n’est capable d’en définir ni le sens profond, ni le but, ni la justification opérationnelle, – tout cela conformément aux normes de la politique européenne, – sans surprise, tout cela).

«Iranian Ambassador to Moscow Seyyed Reza Sajjadi […] said Tehran and Moscow switched to their national currencies in preference after the meeting between their presidents. Sajjadi also pointed to Russia' strong opposition to sanctions against Iran over its nuclear program, saying Russians have clearly announced that they will not accept fresh anti-Iran bids that target the country's Central Bank and financial institutions.»

• De son côté, l’Inde travaille activement, actuellement, pour mettre en place un dispositif financier qui lui permettra de payer ses importations de pétrole iranien en roupies plutôt qu’en dollar. (L’Iran est le deuxième fournisseur de pétrole de l’Inde après l’Arabie et reçoit chaque mois pour ce commerce l’équivalent d’un milliard de dollars.) Là encore, il s’agit d’une mesure qui, dans l’esprit autant que dans les actes, s’oppose aux sanctions contre l’Iran décidées par le bloc BAO. Le caractère technique de la décision a cette dimension politique, en plus, comme dans le cas russe, d’une décision commerciale et monétaire qui contribue à affaiblir le rôle du dollar et à rejeter son statut de monnaie internationale d’échange. (Dans PressTV.com, le 8 janvier 2011.)

«In the wake of the US decision to impose fresh sanctions against the Islamic Republic that would target its oil exports, India announces plans to pay for the Iranian crude it imports in rupees. A senior Indian government official, speaking on condition of anonymity, said the issue will be addressed when a multi- disciplinary team visits Tehran on January 16 to discuss uninterrupted supply from the major oil producer, the Press Trust of India reported on Sunday…»

• Il y a également le voyage d’Ahmadinejad en Amérique du Sud, auprès d’amis sûrs, évidemment vilipendés par les USA. Dans la même dépêche Russia Today du 8 janvier 2012, qui présente ce voyage, il y a des détails sur l’intention affichée de l’Iran de faire commerce de combustible nucléaire.

«Meanwhile, Iranian President Mahmoud Ahmadinejad has left for a five-day Latin America trip. It will take in Venezuela, Cuba, Ecuador and Nicaragua, countries which, “resist the oppression” of the United States and share “an anti-colonialist view,” he said just before flying out on Sunday, according to the country’s Fars news agency.

»Commenting on Ahmadinejad’s trip, the US State Department said that “as the regime feels increasing pressure, it is desperate for friends – and is flailing around in interesting places to find,” them.»

• Ce voyage d’Ahmadinejad est donc considéré par les USA, comme on le voit ci-dessus, avec une ironie méprisante. Il y a aussi une certaine générosité et un libéralisme d’esprit remarquables dans l’observation américaniste de la chose, puisque, comme le rapporte le Washington Times le 8 janvier 2011, les USA semblent autoriser le reste du monde à avoir des contacts diplomatiques avec l’Iran sans nécessairement provoquer une attaque de destruction massive et de punition des USA dans les 24 heures : «[O]ne State Department official telling The Washington Times that “merely hosting Iran in a diplomatic visit does not violate the sanctions regime.”»… Nous sommes rassurés de ce côté, mais la philosophique psychologie américaniste, montrant une charmante manifestation de sa maniaco-dépression courante, passe de la dérision et de la générosité à l’angoisse pure et simple lorsqu’il s’agit du Guatemala, où le président élu Otto Perez Molina doit recevoir le 14 janvier les invités internationaux pour son inauguration. Ahmadinejad, qui est donc dans la région, en sera-t-il ? Le Guatemala examine la question et n’a pas catégoriquement rejeté l’idée, ce qui plonge Washington dans cette angoisse signalée plus haut, d’autant que ce même Washington considère que Molina, ancien officier de l’armée sans doute formé par les instructeurs US de Fort Bragg, est l’“un des siens” («one of the region's few emerging U.S. allies», précise obligeamment le Washington Times).

Mises à part les billevesées américanistes (sauf pour l’étude de la pathologie de la psycvhologie), ce tableau général est intéressant. Il montre comment s’organise la riposte face aux embargos divers et draconiens imposés par le bloc BAO, sous la direction de Washington. D’une certaine façon, il s’agit d’une illustration supplémentaire de la situation particulière de la crise iranienne et de la nouvelle forme qu’elle a prise. Nous ne sommes pas dans un état de guerre, ni même de volonté de guerre affichée (comme dans les six années précédente où le but affirmé implicitement mais violemment était une attaque contre l’Iran), mais dans un état de tension extrême avec des risques divers (dans le Golfe et alentour), avec comme facteur fondamental de cette tension ces mesures d’embargo. Même si l’embargo à ce degré peut légitimement être considéré comme “un acte de guerre”, il n’empêche qu’il ne s’agit pas d’une guerre ou d’une menace précise de guerre dans sa brutalité et dans les regroupements forcés et urgents auxquels cela contraint. Il reste bien assez de place pour les manœuvres diplomatiques, directes ou indirectes, et il semble qu’on ne s’en prive pas, et que l’Iran, contrairement aux affirmations sarcastiques d’une porte-parole énervée du département d’État, est loin d’être isolé. (Cela serait sans doute différent, justement, s’il y avait une marche assurée vers la guerre, justement à cause du facteur de brutalité qui invite à la prudence, voire à la couardise, et contrecarre cette sorte de manœuvres.)

Un autre facteur intéressant, qui montre également l’évolution de la situation, est que ce “regroupement”, plutôt en faveur de l’Iran puisque les adversaires de l’Iran sont en mode automatique de regroupement-Système depuis longtemps, s’effectue sous la forme indirecte d’actes commerciaux et d’échange ; l’intérêt de la chose est alors que cette forme d’évolution signifie non seulement un refus de l’embargo mais conduit à une situation plus générale et plus importante de l’abandon de la devise US pour les échanges. Cela donne une dimension générale qui dépasse la seule crise iranienne et met en cause la politique générale des USA, en intégrant d’une façon intéressante la crise iranienne dans la crise générale. Cela rejoint d’une façon également intéressante et, en plus, révélatrice, cette remarque du général israélien Dan Halutz, cité ce 9 janvier 2012 dans un autre contexte, et sans aucun doute dans un autre sens : «…but Iran is a global problem – not just Israel's problem.» Certes, Halutz parle du “problème iranien”, et l’on comprend pourquoi, mais l’intérêt de sa remarque est le fait de l’“internationalisation” du “problème”, c’est-à-dire de son intégration dans les problèmes généraux, ce qui revient effectivement et objectivement, quoi qu’on en veuille, à l’intégration de la crise iranienne dans la crise générale. Un tel processus est une défaite fondamentale pour le bloc BAO qui a toujours joué sur la spécificité iranienne pour soutenir sa politique extrémiste et maniaque ; si la crise iranienne s’intègre dans la crise générale, on est aussitôt conduit à observer cette évidence qu’il n’y a plus de spécificité iranienne, donc plus de responsabilité exclusive de l’Iran (selon la thèse du bloc BAO), donc un élargissement de la crise du nucléaire au reste et ainsi de suite… Nous entrons alors dans le vaste territoire de la crise générale où les responsabilités sont plus que partagées et où l’on sait bien que la cause première revient évidemment au Système lui-même. Le processus déjà identifié au niveau stratégique se poursuit donc et s’élargit à tous les domaines.

Former Soviet States: Battleground For Global Domination

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Former Soviet States: Battleground For Global Domination

A Europe united under the EU and especially NATO is to be strong enough to contain, isolate and increasingly confront Russia as the central component of U.S. plans for control of Eurasia and the world, but cannot be allowed to conduct an independent foreign policy, particularly in regard to Russia and the Middle East. European NATO allies are to assist Washington in preventing the emergence of "the most dangerous scenario...a grand coalition of China, Russia, and perhaps Iran" such as has been adumbrated since in the Shanghai Cooperation Organization.

 

Four years after the publication of The Grand Chessboard, Brzezinski's recommended chess move was made: The U.S. and NATO invaded Afghanistan and expanded into Central Asia where Russian, Chinese and Iranian interests converge and where the basis for their regional cooperation existed, and Western military bases were established in the former Soviet republics of Kyrgyzstan, Tajikistan and Uzbekistan, where they remain for the indefinite future.

 

As the United States escalates its joint war with NATO in Afghanistan and across the Pakistani border, expands military deployments and exercises throughout Africa under the new AFRICOM, and prepares to dispatch troops to newly acquired bases in Colombia as the spearhead for further penetration of that continent, it is simultaneously targeting Eurasia and the heart of that vast land mass, the countries of the former Soviet Union.

 

Within months of the formal breakup of the Union of Soviet Socialist Republics in December of 2001, leading American policy advisers and government officials went to work devising a strategy to insure that the fragmentation was final and irreversible. And to guarantee that the fifteen new nations emerging from the ruins of the Soviet Union would not be allied in even a loose association such as the Commonwealth of Independent States (CIS) founded in the month of the Soviet Union's dissolution.

 

Three of the former Soviet republics, the Baltic states of Estonia, Latvia and Lithuania, never joined the CIS and in 2004 became full members of the North Atlantic Treaty Organization, in all three cases placing the U.S.-led military bloc on Russian borders.

 

That left eleven other former republics to be weaned from economic, political, infrastructural, transportation and defense sector integration with Russia, integration that was extensively and comprehensively developed for the seventy four years of the USSR's existence and in many cases for centuries before during the Czarist period.

 

A change of its socio-economic system and the splintering of the nation with the world's largest territory only affected U.S. policy toward former Soviet space insofar as it led to Washington and its allies coveting and moving on a vast expanse of Europe and Asia hitherto off limits to it.

 

Two months after the end of the Soviet Union then U.S. Undersecretary of Defense for Policy Paul Wolfowitz and his deputy in the Pentagon, Lewis Libby, authored what became known as the Defense Planning Guidance document for the years 1994–99. Some accounts attribute the authorship to Libby and Zalmay Khalilzad under Wolfowitz's tutelage.

 

Afghan-born Khalilzad is a fellow alumnus of Wolfowitz at the University of Chicago and worked under him in the Ronald Reagan State Department starting in 1984. From 1985-1989 he was the Reagan administration's special adviser on the proxy war against the Soviet Union in Afghanistan and on the Iran-Iraq war. In the first capacity he coordinated the Mujahideen war against the government of Afghanistan waged from Pakistan along with Deputy Director of the Central Intelligence Agency Robert Gates, now U.S. Secretary of Defense. (Gates has a doctorate degree in Russian and Soviet Studies, as does his former colleague the previous U.S. secretary of state Condoleezza Rice.)

 

The main recipient of U.S. arms and training within the Mujahideen coalition during those years was Gulbuddin Hekmatyar, whose still extant armed group Hezb-e-Islami assisted in driving American troops out of Camp Keating in Afghanistan's Nuristan province this October. Hekmatyar remains in Afghanistan heading the Hezb-e-Islami and top U.S. and NATO military commander General Stanley McChrystal in his Commander's Initial Assessment of September - which called for a massive increase in American troops for the war - identified the party as one of three main insurgent forces that as many as 85,000 U.S. and thousands of NATO reinforcements will be required to fight.

 

The Wolfowitz-Libby-Khalilzad Defense Planning Guidance prototype appeared in the New York Times on March 7, 1992 and to demonstrate that the end of the Soviet Union and the imminent fall of the Afghan government (Hekmatyar and his allies would march into Kabul two months later) affected U.S. policy toward Russia not one jot contained these passages:

 

"Our first objective is to prevent the re-emergence of a new rival, either on the territory of the former Soviet Union or elsewhere, that poses a threat on the order of that posed formerly by the Soviet Union. This is a dominant consideration underlying the new regional defense strategy and requires that we endeavor to prevent any hostile power from dominating a region whose resources would, under consolidated control, be sufficient to general global power."

 

"We continue to recognize that collectively the conventional forces of the states formerly comprising the Soviet Union retain the most military potential in all of Eurasia; and we do not dismiss the risks to stability in Europe from a nationalist backlash in Russia or efforts to reincorporate into Russia the newly independent republics of Ukraine, Belarus, and possibly others....We must, however, be mindful that democratic change in Russia is not irreversible, and that despite its current travails, Russia will remain the strongest military power in Eurasia and the only power in the world with the capability of destroying the United States."

 

In its original and revised versions the 46-page Defense Planning Guidance document laid the foundation for what would informally become known as the Wolfowitz Doctrine and later the Bush Doctrine, indistinguishable in any essential manner from the Blair, alternately known as Clinton, Doctrine enunciated in 1999: That the U.S. (with its NATO allies) reserves the unquestioned right to employ military force anywhere in the world at any time for whichever purpose it sees fit and to effect "regime change" overthrows of any governments viewed as being insufficiently subservient to Washington and its regional and global designs.

 

Five years later former Carter administration National Security Adviser Zbigniew Brzezinski, who launched the Afghan Mujahideen support project in 1978 and worked with Khalilzad at Colombia when the latter was Assistant Professor of Political Science at the university's School of International and Public Affairs from 1979 to 1989 and Brzezinski headed the Institute on Communist Affairs, wrote an article called "A Geostrategy for Eurasia."

 

It was in essence a precis of his book of the same year, The Grand Chessboard: American Primacy And It's Geostrategic Imperatives, and was published in Foreign Affairs, the journal of the New York-based Council on Foreign Relations.

 

The framework for the piece is contained in this paragraph:

 

"America's status as the world's premier power is unlikely to be contested by any single challenger for more than a generation. No state is likely to match the United States in the four key dimensions of power - military, economic, technological, and cultural - that confer global political clout. Short of American abdication, the only real alternative to American leadership is international anarchy. President Clinton is correct when he says America has become the world's 'indispensable nation.'"

 

Brzezinski identified the subjugation of Eurasia as Washington's chief global geopolitical objective, with the former Soviet Union as the center of that policy and NATO as the main mechanism to accomplish the strategy.

 

"Europe is America's essential geopolitical bridgehead in Eurasia. America's stake in democratic Europe is enormous. Unlike America's links with Japan, NATO entrenches American political influence and military power on the Eurasian mainland. With the allied European nations still highly dependent on U.S. protection, any expansion of Europe's political scope is automatically an expansion of U.S. influence. Conversely, the United States' ability to project influence and power in Eurasia relies on close transatlantic ties.

 

"A wider Europe and an enlarged NATO will serve the short-term and longer-term interests of U.S. policy. A larger Europe will expand the range of American influence without simultaneously creating a Europe so politically integrated that it could challenge the United States on matters of geopolitical importance, particularly in the Middle East...."

 

The double emigre - first from Poland, then from Canada - advocated a diminished role for nation states, including the U.S., and Washington's collaboration in building a stronger Europe in furtherance of general Western domination of Eurasia, the Middle East, Africa and the world as a whole.

 

"In practical terms, all this will eventually require America's accommodation to a shared leadership in NATO, greater acceptance of France's concerns over a European role in Africa and the Middle East, and continued support for the European Union's eastward expansion even as the EU becomes politically and economically more assertive....A new Europe is still taking shape, and if that Europe is to remain part of the 'Euro-Atlantic' space, the expansion of NATO is essential."

 

While giving lip service to the role of the European Union, he left no doubt as to which organization - the world's only military bloc - is to lead the charge in the conquest of the former Soviet Union as well as the world's "periphery." It is NATO.

 

Already stating in 1997, two years before his native Poland, the Czech Republic and Hungary would become full members of the Alliance, that "Ukraine, provided it has made significant domestic reforms and has become identified as a Central European country, should also be ready for initial negotiations with the EU and NATO," he added:

 

"Failure to widen NATO, now that the commitment has been made, would shatter the concept of an expanding Europe and demoralize the Central Europeans. Worse, it could reignite dormant Russian political aspirations in Central Europe. Moreover, it is far from evident that the Russian political elite shares the European desire for a strong American political and military presence in Europe....If a choice must be made between a larger Europe-Atlantic system and a better relationship with Russia, the former must rank higher."

 

That a former U.S. foreign policy official and citizen of the country would so blithely determine years before the event which nations would join the European Union went without comment on both sides of the Atlantic. That the nominal geographic location of a nation - placing Ukraine in Central Europe - would be assigned by an American was similarly assumed to be Washington's prerogative evidently.

 

Despite vapid maunderings about desiring to free post-Soviet Russia from its "imperial past" and "integrating [it] into a cooperative transcontinental system," Brzezinski presented a blueprint for surrounding the nation with a NATO cordon sanitaire, in truth a wall of military fortifications.

 

"Russia is more likely to make a break with its imperial past if the newly independent post-Soviet states are vital and stable. Their vitality will temper any residual Russian imperial temptations. Political and economic support for the new states must be an integral part of a broader strategy....Ukraine is a critically important component of such a policy, as is support for such strategically pivotal states as Azerbaijan and Uzbekistan."

 

Adding Georgia and Moldova, the three states he singles out became the nucleus of the GUUAM (Georgia, Ukraine, Uzbekistan, Azerbaijan, Moldova) bloc originally created in the same year as Brzezinski's article and book appeared. (Uzbekistan joined in 1999 and left in 2005.)

 

GUAM was promoted by the Bill Clinton and Madeleine Albright administration as a vehicle for planned Trans-Eurasian energy projects and to tear apart the Commonwealth of Independent States by luring members apart from Russia toward the European Union, the so-called soft power preliminary stage, and NATO, the hard power culmination of the process.

 

In the above-quoted article Brzezinski also wrote, in addressing Turkey, that "Regular consultations with Ankara regarding the future of the Caspian Sea basin and Central Asia would foster Turkey's sense of strategic partnership with the United States. America should also support Turkish aspirations to have a pipeline from Baku, Azerbaijan, to Ceyhan on its own Mediterranean coast serve as a major outlet for the Caspian sea basin energy reserves."

 

Eight years later, in 2005, the Baku-Tbilisi-Ceyhan pipeline transporting Caspian Sea oil to Europe came online, followed by the Baku-Tbilisi-Erzurum natural gas pipeline and the Kars-Akhalkalaki-Tbilisi-Baku railway, with the Nabucco natural gas pipeline next to be activated. The last-named is already slated to include, in addition to Caspian supplies, gas from Iraq and North Africa.

 

The book whose foreword Brzezinski's "A Geostrategy for Eurasia" in a way was, The Grand Chessboard: American Primacy And It's Geostrategic Imperatives, laid out in greater detail plans that have been expanded upon in the interim.

 

The volume's preface states, "It is imperative that no Eurasian challenger emerges capable of dominating Eurasia and thus of also challenging America. The formulation of a comprehensive and integrated Eurasian geostrategy is therefore the purpose of this book....Potentially, the most dangerous scenario would be a grand coalition of China, Russia, and perhaps Iran....Averting this contingency, however remote it may be, will require a display of US geostrategic skill on the western, eastern, and southern perimeters of Eurasia simultaneously.”

 

In pursuance of "America's role as the first, only, and last truly global superpower," Brzezinski noted that "the chief geopolitical prize is Eurasia. For half a millennium, world affairs were dominated by Eurasian powers and peoples who fought with one another for regional domination and reached out for global power. Now a non-Eurasian power is preeminent in Eurasia - and America's global primacy is directly dependent on how long and how effectively its preponderance on the Eurasian continent is sustained."

 

The military fist inside the diplomatic glove is and will remain NATO.

 

"The emergence of a truly united Europe - especially if that should occur with constructive American support - will require significant changes in the structure and processes of the NATO alliance, the principal link between America and Europe. NATO provides not only the main mechanism for the exercise of US influence regarding European matters but the basis for the politically critical American military presence in Western Europe....Eurasia is thus the chessboard on which the struggle for global primacy continues to be played."

 

In a section with the heading "The NATO Imperative," the author reiterated earlier policy demands: "It follows that a wider Europe and an enlarged NATO will serve well both the short-term and the longer-term goals of US policy. A larger Europe will expand the range of American influence — and, through the admission of new Central European members, also increase in the European councils the number of states with a pro-American proclivity — without simultaneously creating a Europe politically so integrated that it could soon challenge the United States on geopolitical matters of high importance to America elsewhere, particularly in the Middle East."

 

A Europe united under the EU and especially NATO is to be strong enough to contain, isolate and increasingly confront Russia as the central component of U.S. plans for control of Eurasia and the world, but cannot be allowed to conduct an independent foreign policy, particularly in regard to Russia and the Middle East. European NATO allies are to assist Washington in preventing the emergence of "the most dangerous scenario...a grand coalition of China, Russia, and perhaps Iran" such as has been adumbrated since in the Shanghai Cooperation Organization.

 

Four years after the publication of The Grand Chessboard, Brzezinski's recommended chess move was made: The U.S. and NATO invaded Afghanistan and expanded into Central Asia where Russian, Chinese and Iranian interests converge and where the basis for their regional cooperation existed, and Western military bases were established in the former Soviet republics of Kyrgyzstan, Tajikistan and Uzbekistan, where they remain for the indefinite future.

 

Western-controlled pipelines traverse the South Caucasus - Azerbaijan and Georgia - to drive Russia and Iran out of the European and ultimately world energy markets, with a concomitant U.S. and NATO takeover of the armed forces of both nations. The two countries have also been tapped for increased troop deployments and transport routes for the war in South Asia.

 

The West is completing the process described by Brzezinski in his 1997 book in which he stated "In effect, by the mid-1990s a bloc, quietly led by Ukraine and comprising Uzbekistan, Turkmenistan, Azerbaijan and sometimes also Kazakhstan, Georgia and Moldova, had informally emerged to obstruct Russian efforts to use the CIS as the tool for political integration."

 

Note, not to obstruct a new "imperial" Russia from exploiting the Commonwealth of Independent States to dominate much less absorb former parts not only of the Soviet Union but of historical Russia, but to integrate - or rather maintain the integration of - nations which were within one state until eighteen years ago. At that time, 1991, the Soviet Union precipitately disintegrated into fifteen new nations and four independent "frozen conflict" zones - Abkhazia, Nagorno-Karabakh, South Ossetia and Transdniester - and Russia made a 180 degree turn in its political structure and orientation, both domestically and in its foreign policy.

 

The response to those developments by the U.S. and its NATO cohorts was to scent blood and move in for the kill.

 

Starting in 1994 NATO recruited all fifteen former Soviet republics into its Partnership for Peace program, which has subsequently prepared ten nations - all in Eastern Europe, three of them former Soviet republics - for full membership.

 

As noted above, in 1997 the West absorbed four and for a period five former Soviet states - Georgia, Ukraine, Azerbaijan, Moldova and Uzbekistan - into the GUAM, now Organization for Democracy and Economic Development, format, which has recently been expanded to include Armenia and Belarus with the European Union's Eastern Partnership initiative. The latter includes half (six of twelve) of the CIS and former CIS nations, all except for Russia and the five Central Asian countries. [1]

 

Armenian, Azerbaijani, Georgian and Ukrainian troops have been enlisted by the U.S. and NATO for the war in Afghanistan, with Moldova to be the next supplier of soldiers. All five nations also provided forces for the war and occupation in Iraq.

 

The five Central Asian former Soviet republics - Kazakhstan, Kyrgyzstan, Tajikistan, Turkmenistan and Uzbekistan - have provided the Pentagon and NATO with bases and transit rights for the war in South Asia and as such are being daily dragged deeper into the Western military nexus. Kazakhstan, for example, sent troops to Iraq and may soon deploy them to Afghanistan.

 

In recent days the West has stepped up its offensive in several former Soviet states.

 

GUAM held a meeting of its Parliamentary Assembly in the Georgian capital of Tbilisi on November 9 and the leader of the host nation's parliamentary majority, David Darchiashvili, said "GUAM has significant potential, as its member states have common interests while the CIS is a union of conflicting interests" and "It is important for GUAM members to have a specific attitude to the EU. GUAM has a potential to develop a common direction with the EU under the policy of the Eastern Partnership." [2]

 

Georgian Foreign Minister Grigol Vashadze said at the event that "Our relations are extending, new partners appear. The US, the Czech Republic, Japan and the Baltic states will become GUAM partners soon. They will participate in economic projects with us." [3]

 

The Secretary General of the Council of Europe Torbjorn Jagland met with GUAM member states' permanent representatives to the Council of Europe and during the meeting "the Azerbaijani side emphasized the need to intensify the Council of Europe's efforts in the settlement of 'frozen conflicts' in the GUAM area." [4] The allusion is again to Abkhazia, Nagorno-Karabakh, South Ossetia and Transdniester where several thousand lives were lost in fighting after the breakup of the Soviet Union and, in the case of South Ossetia, where a Georgian invasion of last year triggered a five-day war with Russia.

 

Later at the NATO Parliamentary Assembly meeting in Edinburgh, Scotland from November 13-17, Azerbaijani member of parliament Zahid Oruj said that "the territories of both Georgia and Azerbaijan were occupied and the Collective Security Treaty Organization’s policy in the region proved that" and he "characterized these steps as an action against NATO." [5] The Collective Security Treaty Organization (CSTO) is a post-Soviet security bloc consisting of Russia, Armenia, Belarus, Kazakhstan, Kyrgyzstan, Tajikistan and Uzbekistan. Belarus (initially) and Uzbekistan both boycotted the creation of the new CSTO rapid reaction force last month and the Eastern Partnership is designed in part to pull Armenia and Belarus out of the organization. Comparable initiatives are underway in regards to the four Central Asian members states, with the Afghan war the chief mechanism for reorienting them toward NATO.

 

During the NATO Parliamentary Assembly session, for example, a Turkish parliamentarian said "Armenia’s releasing the occupied Azerbaijani territories [Nagorno Karabakh] will create a security zone in the South Caucasus and pave the way for NATO’s cooperation with this region."

 

An Azerbaijani counterpart was even more blunt in stating "NATO should defend Azerbaijan” and stressing "that otherwise, security will not be firm in the region, stability can be violated anytime [and a] new military conflict will be inevitable." [6]

 

The day after the NATO session ended the president of Azerbaijan, Ilham Aliyev, revealed the context for NATO "defending Azerbaijan" when he announced that "There is strong support for building the national army. Our army grows stronger. We are holding negotiations but we should be ready to liberate our territories any time from the invaders by military means." [7]

 

The same day Daniel Stein, senior assistant to the U.S. Special Envoy for Eurasian Energy, was in Azerbaijan where he confirmed strategic ties with the nation's government and said that as "global energy security is one of the priorities of US foreign policy, his country supports diversification of energy resources while delivering them to world markets." [8]

 

Also on November 18 Stein's superior, U.S. Special Envoy for Eurasian Energy Richard Morningstar, addressed the European Policy Center, a Brussels-based think-tank, and said "Turkey will become a very strong transit country in transporting the gas of the Caucasus and Central Asia to Europe” - via Azerbaijan and Georgia - and "Turkmenistan and Iraq could join in as other suppliers besides Azerbaijan...." [9]

 

The following day, November 19, a conference on NATO's New Strategic Concept: Contribution to the Debate from Partners was held in Baku, the capital of Azerbaijan. The host country's deputy foreign minister, Araz Azimov, stated at the meeting:

 

"I offer the signing of bilateral agreements between NATO and partner countries to cover security guarantees for partner countries along with the responsibility and commitments of the parties.

 

"Yes, we (partner countries) are important for NATO in general for the security architecture of the Euro-Atlantic area. Today Azerbaijan's borders are the borders of Europe." [10]

 

On November Azerbaijan hosted an international conference titled Impediments to Security in the South Caucasus: Current Realities and Future Prospects for Regional Development, co-sponsored by Britain's International Institute for Strategic Studies. Speakers included Ariel Cohen, Senior Research Fellow at the Heritage Foundation, and the Washington, D.C.-based Jamestown Foundation's President Glenn Howard and Senior Fellow Vladimir Socor.

 

Socor, a Romanian emigre and former Radio Free Europe/Radio Liberty employee, in addressing the Armenian-Azerbaijani conflict over Nagorno Karabakh, "stressed the necessity of an undertaking by NATO of analogous steps in this conflict taken for the settlement of the conflicts in the Balkans and former Yugoslavia." [11]

 

Novruz Mammadov, head of the Foreign Relations Department of Azerbaijan's presidential administration, said that "Azerbaijan is the only country in the post-Soviet space usefully and really cooperating with the West," and Elnur Aslanov, head of the Political Analysis and Information Department for the President of Azerbaijan, said:

 

"The Baku-Tbilisi-Ceyhan, Baku-Tbilisi-Erzurum and Baku-Tbilisi-Kars
projects...stimulate the development of regional cooperation, and also are important from the security standpoint....Azerbaijan is a reliable partner of the European security architecture...the country plays an important role in ensuring European energy security." [12]

 

Jamestown Foundation chief Glenn Howard added "that Azerbaijan is an important partner for NATO in terms of energy security," and backed the nation's deputy foreign minister's demand the previous day that NATO must offer Yugoslav war-style support to its Caucasus partners "especially after the war in Georgia last year."

 

Howard added:

 

"NATO can give security guarantees to a country in case of an attack, which is what happened in 1979 in the Persian Gulf - after the fall of the Shah of Iran the US gave security guarantees to countries through bilateral agreements with those countries....If Azerbaijani troops are going to help in one area, that will lessen the need for NATO troops in this particular area, so that they can be involved in some other area, for example, that helps put more troops in fighting the Taliban...." [13]

 

Azerbaijan is not the only former Soviet republic the U.S. intends to use to penetrate the Caspian Sea Basin. After leaving Baku the State Department's Daniel Stein arrived in Turkmenistan where he stated that "The United States offers its mediating mission in Turkmen-Azerbaijan disputes over the Caspian status," in relation to a border demarcation conflict in a sea that the two nations share with Russia and Iran. He added, "The U.S. and EU member countries try to assure Azerbaijan and Turkmenistan that they should reach an agreement on the division of the Caspian to create real opportunities for Nabucco and other projects." [14]

 

The same day U.S. Deputy Assistant Secretary of State for South and Central Asia George Krol was also in the Turkmen capital to deliver an address at the the annual Oil and Gas Conference there and said, "The U.S. considers energy security as a priority issue, and Central Asia is an important region in the global energy map." [15]

 

In Azerbaijan's fellow GUAM member state Moldova, the new government of acting president Mihai Ghimpu, which came to power after April's so-called Twitter Revolution, announced that it was establishing a national committee to implement an Individual Partnership Action Plan for NATO membership. To indicate the importance the new administration attaches to integration with the bloc, "Minister of Foreign Affairs and European Integration Iurie Leanca has been appointed committee chairman." [16]

 

Earlier this month it was reported that the government's Prosecutor General's Office had "dropped criminal proceedings against the people accused of masterminding riots in the republic's capital in April, following the Opposition's protest against the results of the parliamentary election....After the early parliamentary election on July 29 when the Opposition came to power, most cases were closed" and instead "When the new prosecutor general was appointed, criminal cases were opened against police who took part in driving the protesters from the city center and their arrests." [17]

 

On the same day that the Jamestown Foundation's Glenn Howard and Vladimir Socor were in Azerbaijan advocating NATO intervention in the South Caucasus, U.S. Vice President Joseph Biden held a phone conversation with Georgian president and former U.S. resident Mikheil Saakashvili in which the first "reiterated the United States' 'strong support' for Georgia´s sovereignty and territorial integrity" and "underscored the importance of sustaining the commitment to democratic reform to fulfill the promise of the Rose Revolution." [18]

 

Also on November 20 a major Russian news source reported that Washington had shipped nearly $80 million in weapons to Georgia in 2008 and plans to supply more in the future.

 

"Despite the economic crisis, Georgia is increasing expenditure on arms purchases in the U.S.," although "Independent sources say[ing] Georgia´s unemployment stands at about one-third of its able-bodied population." [19]

 

On the same day a delegation from the Pentagon was in the Georgian capital to meet with Temur Iakobashvili, the nation's State Reintegration Minister - for "reintegration" read forcible incorporation of Abkhazia and South Ossetia - and the Georgian official announced "We introduced to the guests our plan to ensure security in the occupied territories. We also talked about the role the U.S. will play in assisting the ensuring of regional security." [20]

 

The U.S. Defense Department representatives, including Deputy Assistant Secretary of Defense for Russia/Ukraine/Eurasia Celeste Wallander, met with Georgian Defense Minister Bacho Akhalaia "to hold consultations on defence cooperation issues concerning the two countries," and "Wallander personally inspected ongoing military trainings aimed at the preparation of the 31st Battalion of the GAF [Georgian Armed Forces] for participation in the ISAF operation in Afghanistan. The sides evaluated the US assistance provided during 2009 and considered in detail future cooperation prospects for 2010/2011.

 

"Under the visit's agenda the high-ranking US official met with the Security Council Secretary, Eka Tkeshelashvili, State Minister for Reintegration Temur Iakobashvili and Defence and Security Committee members of parliament." [21] The inspection mentioned above was of training following that conducted by U.S. Marines. The first contingent of new Georgian troops thus prepared was sent to Afghanistan four days before.

 

Two days earlier NATO spokesman James Appathurai announced that the Alliance was forging ahead with plans for both Georgia's and Ukraine's full membership and that "assessments would be made at a meeting of the NATO-Ukraine and NATO-Georgia Commissions to be held in Brussels in early December at the level of NATO foreign ministers." [22]

 

Also on November 18 Georgian Vice Premier and State Minister for Euro-Atlantic Integration Giorgi Baramidze met with NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen in Brussels. "The Georgian delegation also included Deputy Foreign Minister Giga Bokeria and Deputy Defense Minister Nikoloz Vashakidze. A meeting of the NATO-Georgia Commission at the ambassadorial level was also held in Brussels." [23]

 

The day preceding the meeting, U.S. Assistant Secretary of State Michael Posner and Deputy Assistant Secretary of State for European and Eurasian Affairs Tina Kaidanow were in Georgia to convene "working meetings with Georgian authorities within the Strategic Partnership Charter.

 

"The delegation will monitor the implementation of the U.S.-Georgia Strategic Partnership Plan" inaugurated in January of this year, less than four months after the war with Russia. [24]

 

The prior week Russian Foreign Minister Sergey Lavrov accused Western and allied nations of continuing to arm Georgia, stating “I hope many take lessons from last year’s August events. But I have to say that according to the reports of various sources, some countries are sending arms and ammunition demanded by the Georgian leadership via different complicated schemes.” [25]

 

Russian Deputy Foreign Minister Grigory Karasin warned on the same day that "[Georgian] military drones have started flying over South Ossetia and Abkhazia" [26} and the day before Nikolay Makarov, Chief of the General Staff, said "Georgia is getting large amounts of weapons supplied from abroad" and "Georgian military potential is currently higher than last August." [27]

 

Makarov's contention was confirmed by Georgian Defense Minister Bacho Akhalaia on November 14 when he said "the country’s defense capabilities are now better than they were a year ago and they are further improving."

 

The defense chief added, “a strong army will be one of our key priorities until the last occupant leaves our territories.” [28] The "occupants" in question are Russian troops in Abkhazia and South Ossetia.

 

Azerbaijan is not the only South Caucasus NATO partner preparing for war.

 

Regarding the recently concluded two-week Immediate Response 2009 exercises run by the U.S. Marine Corps in Georgia, a leading Russian news site wrote "Perhaps, the exercises were aimed at issuing a warning to Russia." [29]

 

On November 13 the Russian General Staff revealed that "Russian secret services have declassified information about Georgia’s plans to start forming its special forces in a move that will be implemented in close cooperation with Turkey," and "voiced concern about Georgia’s ongoing push for muscle-flexing amid efforts by Israel, Ukraine and NATO countries to re-arm the Saakashvili regime." [30]

 

In Ukraine, on November 19 Deputy Foreign Minister Kostiantyn Yeliseyev said of American ambassador to Georgia and ambassador designate to Ukraine John Tefft that "The U.S. Senate [Foreign Relations] Committee has approved his candidacy and we are expecting him to arrive soon." [31] In time for January's presidential election. Incumbent president and U.S. client Viktor Yushchenko is running dead last among serious candidates and his poll ratings are never higher than 3.5%. Tefft's task is to engineer some variant of the 2004 "Orange Revolution."

 

Yushchenko is a die-hard, intractable, unrelenting advocate of forcing his nation into NATO despite overwhelming popular opposition and for evicting the Russian Black Sea Fleet from the Crimea.

 

On November 16 NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen addressed High-Level NATO-Ukraine Consultations at the Alliance's headquarters in Brussels and said:

 

"In 2008 at the Bucharest Summit NATO Heads of State and Government welcomed Ukraine’s aspirations for membership in NATO and agreed that Ukraine will become a member of the Alliance. To reflect this spirit of deepening cooperation, Ukraine has developed its first Annual National Programme which outlines the steps it intends to take to accelerate internal reform and alignment with Euro-Atlantic standards." [32]

 

The same day Reuters revealed that "Poland and Lithuania want to forge military cooperation with Ukraine to try to bring the former Soviet republic closer to NATO." Poland's Deputy Defense Minister Stanislaw Komorowski was quoted as saying of the initiative, "This reflects our support for Ukraine. We want to tie Ukraine closer to Western structures, including military ones." [33]

 

The agreement was reached at talks in Brussels attended by Ukraine's acting Defense Minister Valery Ivashchenko, Lithuania's Minister of National Defense Rasa Jukneviciene and Poland's Komorowski.

 

The combined military unit will be stationed in Poland and include as many as 5,000 troops. The joint buildup on Russia's western and northwestern borders "may have a political objective. It is meant to set up an alternative center of military consolidation for West European projects, a center which could embrace former Soviet republics (above all Ukraine), now outside NATO. There is no doubt who will control this process, considering U.S. influence in Poland and the Baltics." [34]

 

On the same day that the Polish, Lithuanian and Ukrainian defense chiefs reached the agreement, Poland hosted multinational military exercises codenamed Common Challenge 09 with "2,500 troops from Germany, Slovakia, Lithuania, Latvia and Poland - forming the so-called EU Combat Group....Common Challenge is being held for the first time in Poland. Exercises are conducted simultaneously in Poznan, western Poland, and the nearby military range in Wedrzyn." [35]

 

In a complementary development, The Times of London published an interview with Italian Foreign Minister Franco Frattini on November 15 in which he "said Italy would push for the creation of a European Army after the 'new Europe' takes shape at this week's crucial November 19 EU summit following the adoption of the Lisbon Treaty." [36] A commentary from Russia, which of course will not be included in the plans, mentioned that "NATO has been actively discussing the possibility of establishing a joint European army for a long time" and that Frattini had "reiterated the need for deploying a joint naval fleet or air force in the Mediterranean or other areas crucial to European security." [37]

 

In a Wall Street Journal report titled "Central Europe Ready To Send More Soldiers To Afghanistan," Polish Foreign Minister Radoslaw Sikorski, again emphasizing the connection between war zone training in Afghanistan and preparation for action much closer to home, was quoted as saying "The credibility of NATO will be decided in Afghanistan. If NATO can be successful with what was a success in the Balkans and Iraq, its deterrent potential will rise, and it is in Poland’s national interest.” [38]

 

On November 18 the ambassadors from all 28 NATO member states gathered in Brussels commented on Belarusian-Russian military exercises conducted months earlier, Operation West, and "expressed concerns about the large scale of the exercises and a scenario that envisioned an attack from the West...." [39]

 

Sikorski's allusion to so-called NATO deterrent potential is, then, clearly in reference to Russia.

 

On November 17 the European Union's Special Representative for the South Caucasus Peter Semneby announced that the first foreign ministers meeting of the Eastern Partnership program will be held next month. He said that "The Eastern Partnership will be under the jurisdiction of a new representative for foreign affairs and security. The appointment will come after the Lisbon summit,” [40] as will the creation of the new European Army Italian Foreign Minister Frattini spoke of earlier.

 

Participants will include the foreign ministers of Armenia, Azerbaijan, Belarus, Georgia, Moldova and Ukraine, half - six of twelve - of the members or former members of the Commonwealth of Independent States and all those in Europe and the Caucasus except for Russia, which is not invited.

 

Comparable efforts to pull the five Central Asian CIS members - Kazakhstan, Kyrgyzstan, Tajikistan, Turkmenistan and Uzbekistan - away from cooperation with Russia through a combination of an analogous EU partnership, energy project agreements and involvement in the Afghan war are also proceeding apace.

 

The eighteen-year-old project of Paul Wolfowitz, Zbigniew Brzezinski et al. to destroy the post-Soviet Commonwealth of Independent States and effect a cordon sanitaire around Russia, enclosing it with NATO member states and partners, has continued uninterruptedly since 1991.

 

Washington will not tolerate rivals and will ruthlessly attempt to eliminate even the potential of any nation to challenge it globally or regionally. In any region of the world. Russia, because of what it was, what it is, where it is and what it has - massive reserves of oil and natural gas, a developed nuclear industry and the world's only effective strategic triad outside the U.S. - is and will remain the main focus of efforts by the United States and NATO to rid themselves of impediments to achieving uncontested global domination.

 

Carthage must be destroyed is the West's policy toward the former Soviet Union.

NOTES

 

1) Eastern Partnership: The West’s Final Assault On the Former Soviet Union, Stop NATO, February 13, 2009
http://rickrozoff.wordpress.com/2009/08/26/eastern-partnership-the-wests-final-assault-on-the-former-soviet-union
2) Georgia Online, November 9, 2009
3) Azeri Press Agency, November 10, 2009
4) Azeri Press Agency, November 12, 2009
5) Azeri Press Agency, November 17, 2009
6) Azeri Press Agency, November 16, 2009
7) Azertag, November 18, 2009
8) Azeri Press Agency, November 18, 2009
9) Azeri Press Agency, November 18, 2009
10) Azerbaijan Business Center, November 19, 2009
11) Azertag, November 20, 2009
12) Ibid
13) Ibid
14) Azeri Press Agency, November 18, 2009
15) Trend News Agency, November 18, 2009
16) Focus News Agency, November 11, 2009
17) Itar-Tass, November 12, 2009
18) Civil Georgia, November 20, 2009
19) Voice of Russia, November 20, 2009
20) Trend News Agency, November 20, 2009
21) Georgia Ministry of Defence, November 20, 2009
22) Rustavi2, November 19, 2009
23) Civil Georgia, November 18, 2009
24) Rustavi2, November 17, 2009
25) Azeri Press Agency, November 11, 2009
26) Russian Information Agency Novosti, November 11, 2009
27) Voice of Russia, November 10, 2009
28) Civil Georgia, November 14, 2009
29) Voice of Russia, November 9, 2009
30) Voice of Russia, November 13, 2009
31) Interfax-Ukraine, November 19, 2009
32) NATO, November 16, 2009
33) Reuters, November 16, 2009
34) Russian Information Agency Novosti, November 18, 2009
35) Polish Radio, November 16, 2009
36) Russian Information Agency Novosti, November 17, 2009
37) Ibid
38) Wall Street Journal, November 12, 2009
39) Reuters, November 18, 2009
40) Azertag, November 17, 2009

dimanche, 01 janvier 2012

Cina e Giappone abbandonano il dollaro

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Cina e Giappone abbandonano il dollaro

 

di Enrico Piovesana

Fonte: eilmensile.it

Giornali e Tg non ne parlano, ma per gli ambienti finanziari globali è la notizia-bomba di queste festività natalizie: la seconda e la terza economia mondiale, Cina e Giappone, hanno siglato un accordo che prevede l’abbandono del dollaro americano come valuta utilizzata negli scambi commerciali tra le due nazioni asiatiche, consentendo quindi un interscambio direttamente in yen e yuan.

 

Finora, circa il 60 per cento degli scambi commerciali tra Cina e Giappone vengono regolati in dollari. L’intesa, siglata lunedì a Pechino al termine dell’incontro tra il premier cinese Wen Jiabao e il primo ministro giapponese Yoshihiko Noda, è un chiaro segnale di sfiducia delle due potenze economiche asiatiche nei confronti della travagliata area euro-dollaro.

 

Questa mossa viene interpretata dagli economisti come il primo passo concreto del governo di Pechino per far diventare la moneta cinese, lo yuan (o renminbi), una valuta di riserva globale sostitutiva al dollaro. Cosa attualmente non ancora possibile, vista la non completa convertibilità della valuta cinese.

 

Per il ministro delle finanze tedesco Wolfgang Schaeuble, il patto Cina-Giappone rappresenta una sfida che evidenzia l’importanza di una ”Europa unita e di una moneta comune che ci dà buone chanches di perseguire i nostri interessi e l’opportunità di realizzarli a livello mondiale”.


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jeudi, 29 décembre 2011

Concurrence géopolitique dans le Pacifique

 

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Bernhard TOMASCHITZ:

 

Concurrence géopolitique dans le Pacifique

 

Les Etats-Unis veulent contrer la montée en puissance de la Chine: ils projettent d’encercler l’Empire du Milieu!

 

Dans les rapports bilatéraux entre les Etats-Unis et la Chine, la méfiance réciproque est désormais de mise. Lors de sa visite en Australie, le Président américain Obama a en effet déclaré: “J’ai pris une décision d’ordre stratégique: en tant qu’Etat riverain du Pacifique, les Etats-Unis joueront dans l’avenir un plus grand rôle dans la mise en valeur de cette région; c’est là une politique à mener sur le long terme”. De plus, les Etats-Unis entendent bâtir une base militaire à proximité de la ville de Darwin dans le Nord de l’Australie, où seront plus tard casernés 2500 soldats d’élite. Obama veut en plus créer une zone de libre-échange dans le Pacifique qui comprendrait l’Australie, le Japon, Singapour et le Vietnam, tandis qu’il n’y aurait aucune place pour la Chine dans ce projet.

 

 

Quand ils prennent acte de ces projets stratégiques, les Chinois craignent d’être encerclés par les Etats-Unis. Soupçon parfaitement justifié! Déjà en 2006, les Etats-Unis et l’Inde avaient signé un accord d’ampleur assez vaste par lequel la Nouvelle Delhi se voyait reconnaître au niveau international comme puissance nucléaire. Outre cet accord américano-indien, les Etats-Unis entretiennent des bases militaires au Japon et en Corée du Sud. Si dorénavant l’Axe liant les puissances d’Asie aux Etats-Unis se voit prolongé jusqu’en Australie, alors l’influence de la Chine restera limité à ses seules eaux côtières.

 

 

Les projets de Washington doivent se percevoir comme une tentative d’endiguer la Chine, tant que cela est encore possible. Car le développement économique de l’Empire du Milieu s’effectue à une vitesse de croissance inégalée, ce qui agace et inquiète les Etats-Unis, encore plus préoccupés par l’éveil d’une politique étrangère chinoise bien consciente des enjeux planétaires. Au Conseil de Sécurité de l’ONU, les Chinois ne cessent de torpiller les projets américains, comme, par exemple, quand il s’agit d’infliger à l’Iran des sanctions encore plus draconiennes. Dans la lutte pour la domination économique des Etats riches en matières premières, notamment en Afrique et en Asie centrale, Beijing et Washington sont devenus de véritables rivaux. A tout cela s’ajoute que le modèle chinois, couplant une économie libéralisée et un appareil d’Etat autoritaire, exerce une attraction de plus en plus évidente sur les pays en voie de développement et sur les pays émergents qui préfèrent opter pour un avenir politique différent de celui suggéré par la “démocratie libérale” de type américain. De ce fait, la Chine n’est plus seulement un concurrent économique des Etats-Unis mais elle les défie en agissant justement sur leur point le plus sensible: celui de vouloir incarner et propager de manière monopolistique la seule démocratie de facture occidentale, au détriment de toutes les autres formes possibles de gouvernance. Ce n’est donc pas un hasard si, un jour, Obama a déclaré, en s’adressant à la Chine d’un ton assez menaçant: “Nous continuerons à expliquer, y compris à Beijing, quelle est la signification pour nous du maintien des normes internationales et du respect des droits de l’homme pour le peuple chinois”.

 

 

Il y a plus: la modernisation des forces armées chinoises, et surtout de la marine de guerre de l’Empire du Milieu, montre que Beijing n’entend pas se contenter, dans l’espace pacifique, d’un rôle de “junior partner”, soumis à la volonté américaine. Le renforcement militaire chinois a pour effet que les frais d’entretien de l’empire américain doivent désormais être révisés à la hausse dans la région, notamment pour garantir la sécurité d’alliés comme le Japon ou la Corée du Sud et surtout Taiwan. Plusieurs incidents confirment ce nouvel état de choses: la marine chinoise s’attaque de plus en plus souvent à des navires de prospection vietnamiens ou philippins qui oeuvrent en Mer de Chine du Sud, espace marin dont les riverains se querellent à propos du tracé des frontières maritimes et, partant, sur la superficie de leur zone d’influence économique. Lors de ces escarmouches, ce ne sont pas tant les Vietnamiens ou les Philippins qui sont les destinataires des menaces chinoises mais avant tout les Etats-Unis.

 

 

Les Chinois, dans ce contexte, s’inquiètent surtout de l’amélioration constante des rapports américano-vietnamiens, en dépit du souvenir cuisant de la guerre du Vietnam. Le Vietnam communiste a certes libéralisé son économie en s’inspirant du modèle chinois et s’est ouvert aux investisseurs étrangers mais les relations avec le grand voisin du Nord n’en demeurent pas moins empreintes de méfiance pour des raisons historiques. Pendant des siècles, les Vietnamiens ont dû payer tribut aux empereurs de Chine et, pendant la seconde moitié du 20ème siècle, la Chine n’a jamais omis de toujours briser, avant qu’ils ne se concrétisent, les rêves vietnamiens de devenir une puissance régionale, en dépit de la “fraternité communiste” censée unir Hanoi à Beijing. Quant au Vietnam, le pays le plus densément peuplé de l’Indochine, il a toujours revêtu une signification particulière pour les Chinois: en effet, la puissance étrangère qui contrôlera ce pays limitera ipso facto et de manière considérable l’influence de Beijing dans la région et fera courir à la Chine le risque d’être encerclée.

 

 

Où l’affaire risque bien de devenir explosive, c’est quand les relations américano-vietnamiennes se trouvent renforcées par les activités du consortium pétrolier américain Exxon dans les eaux de la Mer de Chine du Sud. Fin octobre, l’Energy Delta Institute annonçait qu’Exxon avait découvert devant les côtes du Vietnam “des gisements de gaz d’une ampleur assez considérable” dans une région qui est également revendiquée par la Chine. La situation, déjà âprement concurrentielle, pourrait dès lors prendre une tournure plutôt dangereuse. Car, au même moment, le ministère de la défense américain travaillerait, selon le “Financial Times”, “à développer rapidement une nouvelle stratégie prévoyant une bataille aérienne et navale, afin d’acquérir à terme les moyens de contrer les plans chinois visant à empêcher les forces armées américaines de pénétrer dans les mers voisines de la Chine”.

 

 

Berhard TOMASCHITZ.

 

(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°48/2011; http://www.zurzeit.at ).

 

lundi, 26 décembre 2011

L'ombra di Washington su Papua

L'ombra di Washington su Papua

di Michele Paris

Fonte: Altrenotizie [scheda fonte]

   

La crisi costituzionale che da poco più di una settimana sta tormentando la Papua Nuova Guinea sembra essersi finalmente avviata verso una conclusione. La disputa attorno alla carica di primo ministro tra i due più popolari uomini politici della ex colonia australiana si inserisce nel quadro delle rivalità crescenti in Estremo Oriente e nell’area del Pacifico tra la Cina da un lato e gli Stati Uniti e l’Australia dall’altro.

La crisi in Papua Nuova Guinea era esplosa in seguito alla prolungata permanenza del premier Michael Somare a Singapore, dove si era recato la scorsa primavera per ricevere cure mediche. Con Somare lontano dal paese, il presidente del Parlamento aveva allora dichiarato vacante la carica di primo ministro e, il 2 agosto, una larga maggioranza di deputati aveva proceduto ad eleggere Peter O’Neill a capo di un nuovo governo. La mossa del Parlamento era stata favorita anche dall’annuncio fatto dai familiari di Somare che quest’ultimo aveva intenzione di ritirarsi dalla politica, così come dal conseguente passaggio di molti suoi sostenitori nel campo del rivale O’Neill.

Tornato alla fine in patria, Somare - primo ministro dall’indipendenza nel 1975 al 1980, dal 1982 al 1985 e ancora dal 2002 fino alla sua rimozione qualche mese fa - aveva fatto appello alla Corte Suprema per cercare di riottenere la sua carica. Il 12 dicembre scorso, infatti, il più alto tribunale della Papua Nuova Guinea aveva dichiarato incostituzionale la nomina a premier di O’Neill, poiché il 75enne Somare non aveva rassegnato le proprie dimissioni né era stato formalmente dichiarato incapace a governare.

Anticipando la sentenza della Corte Suprema, Peter O’Neill pochi giorni prima aveva fatto però approvare una legge retroattiva che revocava il congedo temporaneo di Somare per recarsi a Singapore. Lo stesso 12 dicembre, poi, poco prima dell’emissione del verdetto della Corte, era arrivato un provvedimento che dichiarava decaduto qualsiasi membro del Parlamento che fosse rimasto al di fuori dei confini del paese per più di tre mesi. Un’ultima misura, infine, ha imposto il ritiro dalla carica di primo ministro al compimento del 72esimo anno di età.

Somare e O’Neill settimana scorsa si erano così ritrovati a capo di due gabinetti ed entrambi avevano nominato un proprio capo della polizia. In questa situazione, le tensioni nel paese erano salite alle stelle, con l’esercito e le forze di polizia chiamate a presidiare le strade della capitale, Port Moresby, per timore di possibili disordini. Nella serata del 12 dicembre, le inquietudini avevano raggiunto il culmine, quando la polizia fedele a Somare aveva impedito a O’Neill l’accesso al palazzo del Governatore Generale, Michael Ogio.

Proprio quest’ultima figura ha giocato un ruolo chiave nella crisi e nella sua risoluzione. Il Governatore Generale della Papua Nuova Guinea è il rappresentante del capo dello stato, la regina d’Inghilterra, e, pur essendo una carica in larga misura simbolica, secondo la Costituzione del 1975 ha la facoltà di dare l’assenso formale alla nomina di primo ministro. In base ai poteri assegnatigli, il 14 dicembre Ogio aveva fatto giurare i ministri scelti da Michael Somare, restituendogli di fatto la carica di capo del governo.

Per tutta risposta, il Parlamento aveva votato la sospensione dello stesso Governatore Generale, il quale è stato però reinsediato lunedì dopo una clamorosa inversione di rotta. In una lettera al Parlamento, il rappresentante della regina Elisabetta II in Papua Nuova Guinea ha infatti ritrattato la sua precedente presa di posizione, attribuendo il suo appoggio a Somare a cattivi consigli legali che gli sarebbero stati dati, riconoscendo invece la legittimità della nomina a primo ministro di Peter O’Neill.

Ciononostante, Somare non sembra ancora aver desistito dalla battaglia per riavere il suo incarico, anche se a questo punto appare estremamente improbabile che la vicenda possa avere un nuovo rovesciamento di fronte. Non solo perché negli ultimi giorni si sono moltiplicati all’interno del paese e nella comunità internazionale gli appelli ad una risoluzione rapida della crisi, per evitare ripercussioni negative sull’economia di un paese già afflitto da elevatissimi livelli di povertà, ma soprattutto perché a decidere gli esiti della crisi sono state forze esterne riconducibili alle potenze che si contendono l’egemonia nell’intera regione dell’Asia sud-orientale.

A risultare decisiva per la sorte di Michael Somare è stata in particolare la sua politica filo-cinese, che in questi ultimi anni ha complicato non poco i suoi rapporti con l’ex potenza coloniale, l’Australia. Grazie alle aperture di Somare verso Pechino, la Cina ricopre oggi un ruolo importante nel redditizio settore minerario della Papua Nuova Guinea. Uno dei progetti più ambiziosi assegnati ai cinesi è quello da 1,6 miliardi di dollari, che prevede lo sfruttamento della miniera Ramu, dove si estrae nickel e cobalto.

Peter O’Neill, al contrario, appare invece decisamente più vicino all’Australia, come dimostra l’orientamento del suo governo in questi mesi. Lo scorso ottobre, ad esempio, O’Neill ha guidato una delegazione di nove ministri a Canberra dove è stato raggiunto con il governo laburista di Julia Gillard un accordo per far tornare sul territorio della Papua Nuova Guinea un certo numero di militari e poliziotti federali australiani. L’ultimo contingente di ufficiali australiani presenti nella ex colonia era stato allontanato proprio da Michael Somare nel 2005.

La crisi costituzionale in questo paese di 7 milioni di abitanti - situato in una posizione strategica tra Australia e Indonesia e con ingenti risorse naturali . si era sovrapposta all’importante visita dello scorso novembre nella regione da parte del presidente americano Obama, il quale aveva ribadito il ruolo aggressivo del suo paese in quest’area del globo in funzione anti-cinese. Solo qualche giorno prima, il Segretario di Stato, Hillary Clinton, aveva fatto visita proprio alla Papua Nuova Guinea durante un tour asiatico, segnalando l’interesse prioritario di Washington per un paese dove, tra l’altro, la texana ExxonMobil sta lavorando ad un progetto legato all’estrazione di gas naturale del valore di svariati miliardi di dollari.

Il disegno degli Stati Uniti in Asia sud-orientale e nel Pacifico è condiviso in pieno dal governo australiano, che non a caso nei fatti della Papua Nuova Guinea di questi mesi sembra aver giocato un ruolo decisivo. Con il beneplacito americano, Canberra si è infatti mossa attivamente dietro le quinte per assicurare l’instaurazione a Port Moresby di un governo più benevolo nei confronti degli interessi di USA e Australia, favorendo l’uscita di scena di un ormai ex primo ministro considerato troppo accomodante verso i rivali cinesi.


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dimanche, 25 décembre 2011

Ein neuer kalter Krieg in Asien?

Ein neuer kalter Krieg in Asien? Obama bedroht China – Das Energie-Kalkül

Michael Klare

Gerät die Regierung Obama bei ihrer Chinapolitik direkt vom Regen in die Traufe? In dem Versuch, das Kapitel zweier verheerender Kriege im Mittleren Osten und darüber hinaus zu schließen, hat die amerikanische Regierung möglicherweise einen neuen kalten Krieg in Asien losgetreten – wobei wieder einmal Erdöl als der Schlüssel zur weltweiten Vormachtstellung gesehen wird.

 

Diese neue Politik wurde von Präsident Obama persönlich am 17. November in einer Rede vor dem australischen Parlament, in der er eine kühne – und extrem gefährliche – geopolitische Vision darlegte, vorgestellt. Im Mittelpunkt des außen- und machtpolitischen Interesses der Vereinigten Staaten stehe nicht länger die Großregion des Mittleren Ostens, wie dies in den letzten zehn Jahren der Fall gewesen sei, sondern man wolle sich nunmehr auf Asien und die Pazifik-Region konzentrieren. »Meine Orientierung ist eindeutig«, erklärte Obama in Canberra.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/michael-klare/ein-neuer-kalter-krieg-in-asien-obama-bedroht-china-das-energie-kalkuel.html